Rayon Métiers et techniques du cinéma
Carnets 1933-1963

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 1276 pages
Poids : 1210 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 979-10-93798-09-7
EAN : 9791093798097

Carnets 1933-1963


Paru le
Broché 1276 pages
traduction de Josiane Pinon-Kawataké
texte introductif d'Alain Corneau
préface de Tomuya Endo
Tout public

Quatrième de couverture

Yasujirô Ozu est un des plus grands cinéastes au monde. Son oeuvre est unique et touche, comme certains le disent, à un « au-delà » du cinéma. Comment cet homme en est-il venu à créer une oeuvre cinématographique si forte à la portée si universelle ?

La réponse est peut-être dans le journal quotidien qu'il a tenu toute sa vie, où, entre notations laconiques, inspiration poétique et expression de ses émotions et pensées le plus souvent sarcastiques, se révèle un être de chair et de sang d'une rare sensibilité et intelligence.

Dans ces Carnets défilent l'insouciance de la jeunesse et la fascination pour les comédies américaines « sophisticated » des années 30, l'expérience de la guerre et de ses horreurs (1938-1939) puis enfin, la maturité et l'accomplissement d'une oeuvre exceptionnelle (années 50-60), avant que la mort ne vienne (1963).

Ozu ne s'est jamais laissé enfermer dans aucune convention (il ne s'est jamais marié... !), contrairement à ce que laissent parfois penser ses films d'après-guerre dont le thème, entre mariages et deuils, est la famille japonaise et ses rites. Aucune forme de conventions ni sociales, ni cinématographiques n'a eu raison de lui. Ozu s'est toujours voulu libre. Un libre penseur hédoniste et libertaire obsédé par une seule chose : son art, son travail de cinéaste. En effet, c'est à travers son filmage (que beaucoup d'ouvrages dans le monde entier ont brillamment analysé) qu'il se révèle ni japonais, ni occidental, mais tout simplement... OZUIEN !

C'est dans une traduction intégrale, révisée et augmentée par rapport à la version parue en 1996, que la pensée « ozuienne » s'offre aujourd'hui au lecteur. La magnifique préface, écrite à l'époque par le cinéaste Alain Corneau, a été conservée.

Oui, Ozu vibre ici de tout son être !

Biographie

Traduction et annotations de Josiane Pinon-Kawataké (Professeur émérite de l'Université Shirayuri de Tôkyô, spécialiste du cinéma japonais), Texte introductif d'Alain Corneau, Préface de Tomuya Endô.

Avis des lecteurs

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