Rayon Gravures, estampes
Cascade de Kirifuri

Fiche technique

Format : Pochette
Poids : 232 g
Dimensions : 32cm X 41cm
ISBN : 978-2-38036-172-8
EAN : 9782380361728

Cascade de Kirifuri


Collection(s) | Eau
Paru le
Pochette

Quatrième de couverture

Cascade de Kirifuri

Hokusai

Shokoku taki meguri [Les Cascades de différentes provinces]
(1833)

« Dès l'âge de six ans, j'ai commencé à dessiner, et pendant quatre-vingt-quatre ans j'ai travaillé dans l'indépendance des écoles, ma pensée, tout le temps, tournée vers le dessin. » Katsushika Hokusai

L'oeuvre

Cette gravure sur bois polychrome nishiki-e (« estampe de brocard ») de 34,6 cm x 24,3 cm (format oban), représentant la « Cascade de Kirifuri sur la montagne Kurokami à Shimotsuke », est l'une des huit estampes de format vertical et à cerne bleu de Prusse réalisées en 1833-1834 sous le titre Shokoku taki meguri [les Cascades de différentes provinces]. Localisées dans le centre, l'ouest et l'est de l'île principale de Honshu, ces cataractes spectaculaires étaient des sites de pèlerinage et de contemplation très fréquentés, ce qui est toujours le cas pour Kirifuri, Amida et Yoro. Hautes de 75 m, les chutes de Kirifuri (« brouillard tombant »), proches de la ville de Nikko, haut lieu de la nature, du bouddhisme et du shinto, déploient ici comme des tentacules liquides et vivants dont les pigments bleus récemment importés d'Europe contrastent avec les tons jaunes, bruns et verts traditionnels de l'ukiyo-e. Depuis que les « images du monde flottant », nées au XVIIe siècle, ont intégré le fukeiga (« paysage »), c'est la première fois que des chutes d'eau sont ainsi mises en valeur.

Biographie

En soixante-dix ans de carrière, Katsushika Hokusai (1760-1849) a illustré par plus de 30 000 estampes son surnom de « vieux fou de peinture » (Gakyo Rojin), qu'il s'est donné sur le tard, à l'apogée de sa carrière. Publiées en 1831, ses triomphales Trente-six vues du mont Fuji sont devenues Cent vues quand paraissent ces Cascades. Grand voyageur en son pays, dessinateur inépuisable doublement influencé par la Chine et l'Occident, il fait des paysages des thèmes à part entière où évoluent des figures exprimant à la fois l'échelle, la simple humanité et la vénération. Adepte du bouddhisme de Nichiren, moine du XIIIe siècle qui valorisait « la pratique et l'étude », il illustre aussi avec éclat les anciennes croyances animistes du shinto (« voie des dieux »), religion sans fondateur qui voit des kami (esprits) partout dans la nature : arbres, rochers, animaux, cours d'eau... En 1836, Hokusai retourne à Edo en pleine Tenpo no daikikin, « grande famine Tenpo » qui tue des dizaines de milliers de Japonais et l'oblige à échanger ses estampes contre de la nourriture.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Hokusai Katsushika

La Manga : l'édition complète commentée

Sekiya

Trente-six vues du mont Fuji

Trente-six vues du mont Fuji

Notes de chevet

Haïkus du temps qui passe

Notes de chevet

La pérégrination vers l'Ouest : intégrale des illustrations de l'édition ja

Les trente-six vues du mont Fuji