Catherine de Médicis (1519-1589) : pouvoir royal, amour maternel

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 346 pages
Poids : 501 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782871063179

Catherine de Médicis (1519-1589)

pouvoir royal, amour maternel

de

chez le Cri

Collection(s) : Histoire

Paru le | Broché 346 pages

Tout public

24.00 Indisponible

traduit de l'anglais par Sarah Leclercq


Quatrième de couverture

Catherine de Médicis fut l'épouse d'un roi de France et la mère de trois autres - les derniers et lamentables représentants de la Maison des Valois, qui avaient régné sur la France depuis 1328. Elle-même eut une importance capitale dans l'Histoire de France, et reste l'un des personnages historiques les plus controversés. Méprisée jusqu'à ce qu'elle soit assez puissante pour être haïe, elle fut, de son vivant et depuis, le personnage central d'une «Légende Noire», qui a fait d'elle le sujet préféré des romanciers historiques (er particulier Alexandre Dumas, dont le roman La Reine Margot a été plusieurs fois adapté à l'écran). Pourtant il n'existait à son sujet aucune biographie écrite en anglais. Cette nouvelle étude, écrite par un spécialiste de la France de la Renaissance, est donc importante.

En tant que régente et reine mère, femme et sans aucune formation politique, elle dut affronter des situations des plus difficiles. La France se dirigeait vers le chaos, la cour était divisée en factions politiques et le conflit religieux s'étendait à tout le pays. Devant sa désintégration, Catherine se préoccupait avant tout de préserver les intérêts de ses enfants. Elle n'épargna aucun effort afin de protéger l'héritage de ses fils et de marier ses filles le plus avantageusement possible.

Mais la France attendait plus. Catherine elle-même aimait la paix et, à une époque de fanatisme religieux, elle était tolérante. Elle tenta de se servir des huguenots pour contre-balancer la puissance grandissante des Guise, ultra catholiques, mais l'extrémisme régnant des deux côtés l'empêchèrent d'arriver à ses fins. Elle fut emportée par la spirale de violence. Son nom est à jamais associé au paroxysme de cette violence, le Massacre de la Saint-Barthélemy (24 août 1572), où des milliers de huguenots furent massacrés à Paris et ailleurs. À ce jour personne ne sait avec exactitude si Catherine fut ou non l'instigatrice de ce massacre ; dans ce livre, Robert Knecht explore les différentes possibilités d'une façon équilibrée.

Son livre est en soi un récit captivant. Il offre à la fois une description lucide de ces évènements éminemment complexes (ainsi que leur impact sur l'avenir de la France) et un portrait convainquant de ce personnage énigmatique. En dépassant la «Légende Noire», Robert Knecht ne commet pas l'erreur d'innocenter Catherine ; mais il montre à quel point le monde dans lequel elle vivait était intraitable, et les personnes à qui elle avait à faire intransigeantes. Malgré tous ses défauts, elle apparaît comme plus compatissante - et, d'une certaine manière, plus moderne - que la plupart de ses contemporains.

Biographie

Robert Jean Knecht est Professeur émérite d'Histoire de France à l'Université de Birmingham. Il a été président de la Society for Renaissance Studies (1989-1992) et de la Society for the Study of French History (1994-1997). Il s'intéresse surtout à la France du seizième siècle, ses principales publications étant Un prince de la Renaissance. François Ier et son royaume (Paris, Fayard, 1998), The French Civil Wars (Harlow, Pearson, 2000) et The Rise and Fall of Renaissance France, 1483-1610 (Oxford, Blackwell, 2001). Il prépare actuellement une histoire de la dynastie des Valois.