Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 50 pages
Poids : 416 g
Dimensions : 26cm X 33cm
ISBN : 978-2-940512-14-0
EAN : 9782940512140
Quatrième de couverture
Ce
Un homme sans passé.
Un homme qui rêve.
Mais il ne s'agit pas d'un homme commun : lui, il est immortel.
Est-ce cette condition d'immortel qui donne à ses rêves un caractère si obsessionnel ? L'homme comprend, à l'aide d'un magicien aux oreilles pointues, que ses rêves sont beaucoup plus qu'ils ne semblent. Dans ses rêves, il est question d'une rencontre avec une femme mi-ange mi-robot, S-29, avec qui il partage de nombreux dangers et à qui il confiera son histoire.
Dans sa vie éveillée, il est question d'une cité enfouie dans les profondeurs de la terre, où se cache une société aux rituels bien particuliers. Au détour des rues de cette cité, l'homme lie connaissance avec le gardien Heimdall, les enfants guerriers Blanqueau et Noiraud, ainsi qu'avec l'alchimiste Gian et ses aides ailées. Il lie également connaissance avec deux femmes qui attisent son intérêt jusqu'à la fascination : Alyss, la jeune magicienne dont les affinités avec l'oeuvre de Lewis Carroll ne se réduisent pas à la sonorité du prénom, et Victoria, la souveraine de la Cité, la maîtresse des défilés érotiques, la liseuse de pensées aux penchants morbides... de qui il ne veut plus se séparer. Cet homme, cet immortel, s'appellera « Ce ».
La saga complète de Ce compte treize volumes.
Son auteur, Roosevelt, également artiste peintre et illustrateur, vit depuis vingt-six ans en Suisse.
Il a publié notamment « L'Horloge », « La table de Vénus » et « À l'ombre des coquillages ».
Actuellement, il se consacre presque entièrement à « Ce », qui est, en bande dessinée, son travail le plus ambitieux.
Ce
Volume II
La persistance de la mémoire
Sous ce titre historiquement surréaliste se trouvent, entremêlés, le dernier rêve qu'a fait Victoria avant de se réveiller à côté de son ancien amant ; les mémoires d'une vieille femme à propos de son fils magicien et de sa fille d'adoption ; les théories alyssiennes sur les effets secondaires générés par les transferts de configuration cérébrale ; le récit de la transformation d'une reine amnésique en écrivain à succès...
et une porte donnant sur le monde réel dont la clé est une combinaison de chiffres liée à un étrange livre. L'aventure est toujours au rendez-vous pour Ce, Victoria, Alyss, Enna, Heimdal et les mutants du Secteur Crecy.
Ce est un monstre : histoire de science-fiction pensée en treize volumes, réalisés au rythme de un par an par José Roosevelt, il s'agit d'un labyrinthe dont l'on ne sort pas indemne, si l'on en sort ! C'est d'ailleurs un peu le principe de cette oeuvre colossale, que je n'aurai ni l'ambition ni l'audace de tenter de résumer et moins encore d'en dévoiler les mystères. Car des mystères, il y en a à profusion dans cette saga-puzzle à la fois cosmique, intimiste, psychologique, qui mêle aventure, érotisme, violence parfois, mais surtout réflexion et recherche de soi. Car au final, il s'agit bien d'une quête et d'un récit initiatique.
Si avec ces quelques phrases je suis parvenu - bien malgré moi ! - à vous dégoûter d'essayer de pénétrer l'univers de Ce, il me reste une chance : le graphisme ! Et quel graphisme !! Pour Ce, j'ai osé acheter des originaux avant même de lire les ouvrages, ce que je ne fais jamais. José Roosevelt, Brésilien vivant en Suisse, est un magicien du dessin et de la peinture, nourri aux meilleures inspirations : Moebius évidemment, mais aussi Druillet, Schuiten ou Caza, sans oublier des maîtres de la peinture, au premier rang desquels Salvador Dali, Johannes Vermeer et Jérôme Bosch. Autodidacte, édité puis en rupture avec le monde de l'édition - pas assez ambitieux à son goût - et ayant poursuivi son oeuvre en s'auto-éditant, José Roosevelt est une météorite - ou une comète, c'est selon - dans le monde de la bande dessinée : seul dans son univers, il se dirige là où il l'entend, sans se préoccuper des autres.
On ne peut que déplorer que son talent ne soit pas plus reconnu - mais il y a un net progrès depuis quelques années -, tout en se félicitant que ce « punk doux », personnage sensible et attachant, continue sans faillir de défricher de nouveaux horizons.