Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 120 pages
Poids : 190 g
Dimensions : 16cm X 22cm
ISBN : 978-2-36345-001-2
EAN : 9782363450012
Ce que demande la cité
Raymond Poincaré parle de l'école et des institutions aux enfants de Jules Ferry
Quatrième de couverture
Raymond Poincaré
Ce que demande la cité
Alain Ostenga et Christian Gérini sont deux passionnés d'archives et de documents anciens, imprimés ou manuscrits. Alain Ostenga s'est plutôt fait une spécialité de l'illustration : gravures, dessins, caricatures, planches d'ouvrages de sciences, etc. C'est à lui que l'on doit les pages de Raymond Poincaré reproduites dans cet ouvrage, ainsi que les illustrations qu'il a glanées dans la documentation de l'époque. Christian Gérini est spécialiste de l'histoire des sciences et de leur diffusion. Il aime faire redécouvrir aux lecteurs d'aujourd'hui, avertis ou simples curieux, des textes qui ont marqué l'avancée des connaissances et de la pédagogie.
Dans cet ouvrage, les auteurs nous proposent vingt textes oubliés datant de 1911 écrits par Raymond Poincaré, le Président de la République de la Grande Guerre, académicien, maintes fois ministre sous la Troisième République. L'originalité de ces écrits est que l'auteur s'y adresse à ... des enfants ! Il leur parle des institutions de la République à travers une rubrique qu'il rédigea dans un hebdomadaire Au seuil de la vie publié par Hachette et destiné aux enfants (en fait des adolescents de treize ans) des écoles primaires supérieures.
L'intérêt à redécouvrir ces textes est multiple, comme nous le montrent nos deux auteurs dans la « Présentation » qui précède les originaux de Poincaré reproduits en deuxième partie de l'ouvrage. Tout d'abord parce qu'ils nous renseignent sur l'histoire de l'Ecole et sur la façon dont elle était perçue près de trente ans après les lois de Jules Ferry. Ensuite parce qu'ils nous montrent comment un homme politique de premier rang présentait à de futurs citoyens les institutions, leur histoire, les devoirs et obligations qui seraient bientôt les leurs : Poincaré s'adresse à eux avec style mais sans éviter la tentation de l'endoctrinement, ce qui était quasiment la règle dans les ouvrages pédagogiques de l'époque.
A lire ces lignes, nous nous sentons aussi plus que jamais les « enfants de Jules Ferry ».