Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 524 pages
Poids : 694 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782840242017
Cela s'appelle l'aurore...
homélies liturgiques
Quatrième de couverture
«... En ces années noires où la plupart des visages sont assombris pour des raisons très valables, aimer consisterait à sourire. Ni béatement, ni parce que nous nous sentons bien... ce qui n'est pas de l'amour. Mais sourire gratuitement, même si je suis soucieux ou accablé, c'est plus simple et profond que des paroles plus ou moins réconfortantes. Soyons transparents à la lumière du Christ qui nous habite et nous pourrons être souriants...»
Ce livre présente une série d'homélies dominicales du père Jean Corbon prêchées à Beyrouth entre les années 1980 et 2000. Elles s'adressent à des laïcs de tous âges et de tous milieux vivant les heures douloureuses de la guerre. Dimanche après dimanche, des liens spirituels forts se sont tissés entre le père Jean et ses auditeurs, formant la communauté de l'Espérance dans le partage de la Parole de Dieu et du Pain Eucharistique. Dans le désert de la guerre et de la haine, entre la tentation de violence et celle du découragement, cette communauté était en quête de sens. Le père Corbon l'a aidée à rejoindre le mystère de la Croix vivifiante dans l'homme humilié, défiguré, pour communier à la puissance de la Résurrection du Christ.
Le lecteur pourra puiser chaque jour dans ce livre une lumière pour sa route au milieu des combats de ce monde. Puissent ces homélies éclairer tout homme de bonne volonté confronté sans cesse au «mystère d'iniquité» afin que rayonne pour tous les enfants du Père, la Lumière du Christ Ressuscité.
La femme Narsès : Où en sommes-nous, ma pauvre Electre, où en sommes-nous ? Electre : Où nous en sommes ? La femme Narsès : Oui, explique ! Je ne saisis jamais bien vite. Je sens évidemment qu'il se passe quelque chose, mais je me rends mal compte. Comment cela s'appelle-t-il, quand le jour se lève, comme aujourd'hui, et que tout est gâché, que tout est saccagé, et que l'air pourtant se respire et qu'on a tout perdu, que la ville brûle, que les innocents s'entre-tuent, mais que les coupables agonisent, dans un coin du jour qui se lève ? Electre : Demande au mendiant. Il le sait. Le mendiant : Cela a un très beau nom, femme Narsès. Cela s'appelle l'aurore.
Jésus dit en un grand cri : "Père, je remets mon esprit entre tes mains." Et ce disant, il expira. ...Tous ses amis se tenaient à distance ainsi que les femmes qui regardaient cela. ....Le premier jour de la semaine, à la pointe de l'aurore, elles se rendirent à la tombe....