Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 109 pages
Poids : 174 g
Dimensions : 15cm X 23cm
ISBN : 978-2-84621-309-7
EAN : 9782846213097
Ces animaux qui nous rendent bêtes
contre l'idéologie antispéciste
Quatrième de couverture
L'animal serait-il devenu notre alter-ego ? Pour les antispécistes, il faudrait ouvrir en grand les portes des zoos, attribuer aux animaux des droits subjectifs et, bien entendu, s'abstenir de les consommer jusque dans leurs productions naturelles : les fourrures, bien sûr, mais aussi la laine et le cuir, sans oublier les oeufs, le miel et la soie, tous produits issus de la domestication.
Ainsi pourquoi ne pas envisager d'expérimenter de nouveaux médicaments sur des handicapés et des comateux plutôt que sur des rats, des chiens et des singes en parfaite santé comme le préconisent certains ? Ou, selon d'autres, déculpabiliser la zoophilie lorsqu'elle est librement consentie ! Pour ces gens-là, l'animal serait un homme comme les autres et sa libération s'inscrirait dans un processus politico-social, tout comme l'antiracisme et le féminisme.
Un projet qui n'est pas seulement chimérique, mais aussi pernicieux et dangereux pour notre société. Il avalise l'idée qu'il n'y a qu'une différence de degré entre l'homme et l'animal, lequel mériterait de jouir des mêmes droits que l'être humain. En jouant sur la corde sensible et en instrumentalisant les émotions liées à la condition animale, ce discours attaque la civilisation occidentale qu'il charge de tous les maux. En oubliant qu'il en est le pur produit.
Cet ouvrage, entre l'essai et le pamphlet, veut démonter les arguments de l'idéologie antispéciste, mais aussi ceux du véganisme, de la collapsologie et de l'écologie radicale. Sans nier la nécessité d'améliorer le sort des animaux dans notre société, l'auteur rappelle que le monde humain s'est bâti sur la différence homme-animal. Et qu'il vaudrait mieux maintenir la part d'altérité des animaux plutôt que de vouloir les humaniser à tout prix.