Rayon Femmes
Ces hommes qui épousèrent la cause des femmes : dix pionniers britanniques

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 222 pages
Poids : 378 g
Dimensions : 17cm X 24cm
ISBN : 978-2-7082-4105-3
EAN : 9782708241053

Ces hommes qui épousèrent la cause des femmes

dix pionniers britanniques


Paru le
Broché 222 pages
préface Geneviève Fraisse
Public motivé

Quatrième de couverture

« Au XIXe siècle, en Grande-Bretagne, des hommes, magnifiques trublions, ont choisi la cause de l'égalité des femmes. « Des hommes comme les autres. » Ils risquaient gros : respectabilité, carrière, fortune... Refusant la guerre des sexes, ils ont oeuvré par l'écriture, l'exemple et l'action, pour le combat commun dans l'intérêt commun.

Ce temps d'effervescence intellectuelle et sociale culmina avec le mouvement des suffragettes où la militance masculine fut étonnamment forte. Victor Duval et Frederick Pethick-Lawrence connurent alors prison, gavage, faillites, expulsions. Edward Carpenter, qui osait traiter de la sexualité, connut marginalisation et outrages. Il y avait des révoltés par l'injustice, tel George Lansbury, député, ancien ouvrier, qui voyait l'équivalence entre domination masculine et domination des « nantis » sur les « manuels » ; d'autres, sarcastiques, tel l'écrivain Israel Zangwill ; enfin, des hommes de raison : John Stuart Mill, William Johnson Fox. Il y eut encore « le mari de... » (Frederick Billington-Greig) et l'émouvant William Godwin, époux de Mary Wollstonecraft, qui rompit avec son milieu, souffrit beaucoup et lutta avec noblesse et talent.

Ils croyaient tous en l'égalité. Mais si, sur des points essentiels, l'action féministe qu'ils soutenaient a passé les seuils législatifs, le paradigme fondamental qu'ils avaient eux aussi identifié : le regard qui hiérarchise, n'a pas vraiment changé. Ce devrait être le nouvel axe de la militance commune. »
Françoise Héritier, anthropologue, professeure honoraire au Collège de France.

Biographie

Martine Monacelli, professeure de civilisation britannique à l'Université de Nice-Sophia Antipolis, spécialiste de la Grande-Bretagne du XIXe siècle, et Michel Prum, professeur à l'Université de Paris Diderot (Paris 7), fondateur en 1998 du Groupe de recherche sur l'eugénisme et le racisme (GRER), coordinateur de la traduction des oeuvres complètes de Charles Darwin.

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