Chers camarades, lettre ouverte aux syndicats français et à ceux qui n'ont jamais vu un syndicaliste de leur vie

A travers un récit de sa vie professionnelle et publique riche en contacts avec les partenaires sociaux, Jean Soulis s'adresse, sous forme de lettre ouverte, aux syndicalistes français... et à tous ceux qui n'ont jamais vu un syndicaliste de leur vie.

Son propos consiste d'abord à montrer qu'on peut avoir à faire à des partenaires responsables à condition de les considérer comme tels. Le «fait syndical» n'a pas à être mis en cause et constitue même une nécessité démocratique. Beaucoup, parmi ceux qui critiquent ou rejettent les syndicats, occultent trop souvent cette évidence légitimité.

Mais Jean Soulis veut démontrer aussi, par son expérience même et par quelques recommandations aux Chers camarades, que le syndicalisme français, tel qu'il est pratiqué aujourd'hui, ne remplit pas son meilleur rôle possible et pourrait bien être en train de contribuer à conduire vers une impasse ceux qu'il entend à juste titre défendre et protéger. Autant dire qu'il préfèrerait les voir s'orienter vers la culture du résultat plutôt que de s'enliser dans la logique du conflit.

Face à la crise actuelle, dont la mondialisation est un accélérateur apparemment incontrôlable, il dit son inquiétude mais plaide pour un dialogue réaliste et pragmatique, épuré de ses données dogmatiques et de ses excès de considérations financières à court terme.

Enfin, en tant que professionnel de la distribution pharmaceutique en gros, il en livre aussi un historique et une description qui feront découvrir au lecteur cette activité aussi indispensable que méconnue.