Rayon Essais
Choses vues : souvenirs, journaux, cahiers : 1830-1885

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 1416 pages
Poids : 1045 g
Dimensions : 14cm X 21cm
EAN : 9782070763917

Choses vues

souvenirs, journaux, cahiers
1830-1885


Collection(s) | Quarto
Paru le
Broché 1416 pages
texte présenté, établi et annoté par Hubert Juin

Quatrième de couverture

Choses vues, entendues, notées sur le vif en forme de brèves, de caricatures ou de longs portraits, de récits bouleversants, d'enquêtes, de grands moments qui appartiennent désormais à l'histoire nationale, mais aussi de mots d'esprit, d'expressions glanées dans la rue - voici le siècle de Hugo. Cet extraordinaire recueil, constitué après la mort de Victor Hugo et sur sa recommandation, est fait de pièces et de morceaux recousus à partir de ses Carnets, de son Journal, de ses livres de comptes, de ce qu'il appelait lui-même «Pierres précieuses tombées de la tribune» - autant de lapsus qui plongent l'Assemblée dans le fou rire -, de Feuilles volantes, de Souvenirs personnels, de «Faits contemporains» que les éditeurs successifs se sont employés à classer, ici dans l'ordre chronologique.

Dans ce livre, le XIXe siècle court de 1830 à 1885, sous l'œil acéré et sans complaisance du chroniqueur. Une traversée du siècle politique et littéraire, cocasse ou bouleversante, mais qui laisse souvent la place à l'homme intime, père passionné, déchiré en amour, plus tard vieux monsieur d'une sensualité débridée, lutteur infatigable contre la peine de mort, exilé irréductible aux séductions de l'Empire - Victor Hugo y apparaît comme un grand homme politique à la popularité inégalée...

Des pages où le pétillement de l'esprit se mêle sans cesse aux plus terribles tragédies.

«J'aime la proscription, j'aime l'exil, j'aime mon galetas de la grande place, j'aime la pauvreté, j'aime l'adversité, j'aime tout ce que je souffre pour la liberté, pour la patrie et pour le droit ; j'ai la conscience joyeuse ; mais c'est toujours une chose douloureuse de marcher sur la terre étrangère.

Hier un chien qui m'aime ici était sauté sur mes genoux ; il y était mal à l'aise, pourtant il voulait y rester. Je disais : le cœur est content, mais les pattes sont malheureuses. Telle est ma situation en exil.»

Victor Hugo, 22 janvier 1852.

• Edition présentée, établie, annotée par Hubert Juin et révisée pour la présente édition • Vie et œuvre illustré par grandes sections chronologiques •

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