Fiche technique
Format : Relié
Nb de pages : 335 pages
Poids : 610 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782872097166
Chrétiens modernes ?
L'engagement des intellectuels catholiques progressistes belges de 1945 à 1958 à travers La Revue Nouvelle, La relève et l'édition belge de Témoignage Chrétien.
Quatrième de couverture
Quels ponts établir pour rendre le message chrétien admissible par l'homme moderne ? Cette question, éminemment actuelle, constitue la trame de fond de ce livre. Il s'agit en effet d'une interrogation fondamentale des catholiques «progressistes» qui ont porté La Revue Nouvelle, La Relève et l'édition belge de Témoignage chrétien entre 1945 et 1958. Ces trois publications, ces trois milieux sont habituellement situés à la gauche du catholicisme belge, sur ses marges les plus ouvertes à une réforme de la société et de l'Église. Pourtant, l'antimodernisme persistant dans les sphères romaines, la ligne de conduite conservatrice adoptée par le cardinal Van Roey et la recrudescence très rapide des tensions entre catholiques et non-catholiques constituaient autant de facteurs peu propices à leurs recherches et à leurs engagements.
Quels idéaux nourrissaient les acteurs de ces trois revues ? Qui étaient ces hommes, dont les plus marquants sont Fernand Coupé et Arthur Gilson, André Molitor, Jean Delfosse, Pierre Harmel, William Ugueux et le chanoine Roger Aubert, le Père Paul Bourgy, Hubert Dewez et Jules Gérard-Libois ? Quel type d'Église appelaient-ils de leurs vux ? Comment envisageainet-ils les modalités de la présence de celle-ci et des chrétiens dans le monde profane ? Quelles furent leurs positions dans les grands débats de l'époque, notamment la question royale et la question scolaire ? Quelles voies traçaient-ils face aux grands défis économiques et sociaux ? C'est à ces questions que l'historien répond ici de manière magistrale.
« Le livre de Jean-Louis Jadoulle apporte une contribution essentielle à la connaissance de la Belgique des années d'après-guerre. (...) [Il offre] un tableau tout à fait suggestif du paysage intellectuel et politique belge de cette époque. (...) Il réussit à allier l'histoire des idées et l'histoire politique en y nadjoignant un pan impressionnant, une fresque des évolutions au sein de l'Église et du monde catholiques.»