Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 195 pages
Poids : 350 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-36392-220-5
EAN : 9782363922205
Quatrième de couverture
Chris Galaad, alias J-P. M. (alias le Petit crustacé), romancier consacré par la critique, vient de recevoir une lettre de refus de son éditeur, Antoine G., grand Moghol littéraire, qui fait et défait les Goncourt comme les Nobels. Or le livre en question était destiné à couronner une série de dix-huit volumes. Ce refus ampute donc une oeuvre monumentale. Le Petit crustacé répond à Antoine : il ne lui reste que peu de temps à vivre : il abandonne tous ses droits d'auteur moyennant la publication de son ultime chef-d'oeuvre. Il va plus loin : il en fait autant pour le reste de son oeuvre. Sa lettre à Antoine reste sans réponse.
Fureur de Chris... Antoine a beau être un monarque, Chris, en tant que poète ou rhapsode, en est un autre. Mais que peut faire un Petit crustacé face à un gros Calmar ?
Notre Petit crustacé réunit certains personnages de ses derniers livres pour leur demander conseil. Au cours d'une nuit où l'insomnie se mêle au délire, Z. le Petit archer, accompagné de Foskifo et Skifopa deux sosies fanatiques du nudisme instruiront le procès d'Antoine. Celui-ci est-il coupable ? Il semble n'avoir jamais reçu la lettre, donc être peu responsable d'un complot politique et littéraire contre Chris, ourdi par des personnalités plus ou moins patibulaires, qui s'entêtent à « avoir la peau » de Chris, trop célèbre à leur goût. Si Antoine a bien reçu cette lettre - recours aux traditions de la chevalerie : un duel entre le poète bafoué et le grand Moghol abusif.
Jean-Pierre Millecam
« Quand j'appelle Jean-Pierre et que je lui demande où il est, la réponse ne se fait pas attendre : " Encore et toujours dans mon exil de Nice, très cher ! ".
L'Algérie l'ayant oublié et la France aussi, Il finit par s'installer quelque part sur les rives de la méditérannée, errant résuscité d'entre les morts, échappant de justesse à une tentative d'assassinat orchestrée par l'OAS en 1956 : vivant avec une prothèse au front, il ne réclame même pas sa pension d'invalidité pourtant accordée. Ne se reconnaissant pas dans cette Algérie post-indépendante de Boumedienne, il préféra simplement partir.
Ancien professeur de littérature française et philosophe de formation, ce latiniste hors du commun vivant hors du temps, fut ce poète visionnaire en prônant l'Algérie indépendant, contrairement à Camus qui fut pourtant son grand ami. »