Chronique

L'auteur, un dominicain de Toulouse, évoque vers 1260 ses souvenirs des années qui ont suivi le traité de paix de 1229 entre le comte de Toulouse et le roi de France. Les Frères comptent encore plusieurs compagnons de saint Dominique. L'évêque de Toulouse est un des leurs, et c'est un des leurs que le Légat a chargé d'enquêter sur les coupables d'hérésie.

La Ville et ses consuls voudraient que la page de l'hérésie soit enfin tournée, puisque les « hérétiques », parfaits cathares et Vaudois de profession, ont été bannis, ce qui satisfait aux clauses du traité. Le tout est narré sur un ton exagérément dramatique, mais les détails concrets et la rapidité du récit soutiennent l'intérêt. La chronique se termine par la victoire de l'Inquisition.

Elle est suivie d'un bref récit, dû à un témoin oculaire, que l'on trouve à la suite de Pelhisson dans divers manuscrits. Ce sont les déboires de l'inquisiteur Arnaud Cathala, malmené à Albi par la foule en 1234, alors qu'il voulait procéder à une exhumation.