Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 358 pages
Poids : 450 g
Dimensions : 14cm X 22cm
EAN : 9782845860797
Chroniques congolaises
de Léopoldville à Vatican II
1958-1965
Quatrième de couverture
Avez-vous parfois rencontré des hommes heureux qui, au soir de leur vie, savent parler avec bonheur de certaines années qu'ils ont vécues et dont ils gardent encore au coeur le souvenir ensoleillé ? Bernard Olivier est de ceux-là. Le hasard des circonstances et des besoins, ou mieux, la Providence, puisqu'il est religieux dominicain, l'ont conduit à la fin des années 50 à Léopoldville, capitale du Congo belge, où quelques années plus tôt, était née l'Université Lovanium qui devait jouer plus tard, en Afrique centrale, un rôle de première importance. On y avait besoin d'un jeune théologien, moraliste, et B. Olivier, sans y avoir jamais pensé auparavant, s'était décidé au voyage.
De 1959 à 1965, il y sera l'observateur attentif d'un événement de première importance : l'indépendance du Congo qui se fit dans le sang et les larmes. Il sera aussi l'un des initiateurs d'une expérience sans exemple dans l'Afrique d'alors : la naissance d'une communauté, celle de Livulu, où cohabitent, au coeur du village qu'ils ont créé, Blancs et Congolais. En des temps de conflits, le petit village de Livulu offre la preuve qu'une collaboration amicale et confiante entre Blancs et Africains est possible.
Le Concile Vatican II s'ouvre en octobre 1962 et les évêques du Congo, les plus nombreux d'Afrique, ont besoin d'un théologien expert qui les aidera dans leur tâche. Ils pensent à B. Olivier. Présent aux trois dernières sessions du Concile (1963-1965), il analyse les textes en discussion, prépare pour ses évêques les interventions qu'on lui demande et observe, avec une passion mêlée d'humour, la mise en oeuvre d'un aggiornamento qui restera l'événement marquant de l'Eglise du xxe siècle. Son livre restitue avec un rare bonheur ces années d'exception, en puisant abondamment dans les chroniques et les lettres qu'il avait alors rédigées.