Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 463 pages
Poids : 1200 g
Dimensions : 14cm X 20cm
EAN : 9782843731969
Chroniques de Sougé-le-Ganelon
Quatrième de couverture
Ego verum amo, verum volo mihi dici (Moi j'ai une prédilection pour le vrai, je veux que l'on me dise la vérité). Cette citation de Plaute, mise en exergue par l'auteur, est une illustration parfaite de son ouvrage. Ancien archiviste de la Sarthe et membre de la Société historique et archéologique du Maine, P. Moulard nous raconte littéralement Sougé-le-Ganelon, dates et références à l'appui : toujours dans une perspective chronologique (histoire féodale, histoire civile depuis 1789, l'église avant, pendant et après la Révolution, les chapelles et les bénéfices, l'étude statistique, les mœurs, usages, coutumes et les anciens registres paroissiaux...), il cite avec précision les grands moments du passé de la ville : après avoir reconnu que «l'histoire de Sougé est très incomplète avant le XVIe siècle», il restitue les annales de la cité avec une rigueur exemplaire. En mars 1234, par exemple, Garin de Sougé (de Sogeyo), prêtre, vend à la confrérie de Saint-Julien, du Mans, une vigne située près Montollen, en la Chapelle Saint-Aubin ; le 29 mars 1400, Godefroy de Sougé apparaît comme témoin dans une ratification au fief du Rocher ; Odard de la Vove épousa damoiselle de Tussé et leur fils Jean, l'aîné, était seigneur de Saint-Agil en 1504 ; et c'est en 1483 que Renée de Vendômois, épouse dudit Jean de Saint-Berthevin, commença à oublier ses devoirs en écoutant les avances de Guillaume du Plessis...
La belle Renée sera condamnée à être décapitée, le 22 mars 1485, tandis que Guillaume sera tenu de faire construire une chapelle à Souday et de la doter de 45 livres de rente. En tous domaines (civil, religieux, guerrier, rituel, économique, politique...) c'est une multitude d'événements qui est relatée : ainsi, Jean Le Gallais mourut en 1430, «après avoir vécu six vingts ans environ, si nous en croyons la tradition vulgaire» ; et le 15 octobre 1682, Jean Baraton, prêtre, prend possession de la cure de Sougé, mais dès le lendemain Jean Chambrier, qui exerce les fonction curiales, s'oppose à son maintien en fonctions ; en 1424, le seigneur de Sougé sauve le duc d'Alençon à la bataille de Verneuil, perdue par la France contre les Anglais ; coutume locale : le jour des noces, on offre aux mariés le cochelin, pain surmonté d'ornements en pâte ; à signaler aussi qu'avant 1789, la fabrique de toiles de Fresnay recrutait des ouvriers à Assé, Fyé, Saint-Ouen, Sougé, que le 17 août 1830, le maire en exercice est remplacé (exaltation politique dans la cité) et que, les 24, 25 et 26 janvier 1871, l'incendie allumé par les Prussiens fait rage... Ce ne sont là que quelques exemples pris dans ce véritable foisonnement de chroniques, qui est suivi par une transcription intégrale des anciens registres paroissiaux.