Rayon Philosophie et théorie, esthétique
Cinématisme : peinture et cinéma

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 254 pages
Poids : 600 g
Dimensions : 12cm X 18cm
ISBN : 978-2-84066-264-8
EAN : 9782840662648

Cinématisme

peinture et cinéma


Collection(s) | Fabula
Paru le
Broché 254 pages
préface , notes et commentaires de François Albera
traduit du russe par Valérie Posener, Elena Rolland, Anne Zouboff et al.
traduit de l'allemand par Danièle Huillet
traduit de l'anglais par François Albera
Public motivé

Quatrième de couverture

Dans les milliers de pages où se déploie la réflexion théorique et esthétique du réalisateur russe S. M. Eisenstein, l'analyse d'oeuvres d'art et de littérature - venant de tous horizons et de toutes époques - occupe une place centrale. L'auteur du Cuirassé Potemkine et d'Ivan le Terrible (deux des sept films qu'il acheva, laissant nombre de projets inaboutis et de films inachevés) commença par être décorateur et metteur en scène de théâtre tout en s'adonnant à une intense activité graphique, et il contribua, au-delà du cinéma, à édifier une esthétique générale qu'il envisageait au croisement de la sémiologie et de l'anthropologie. Son enseignement en était nourri, comme les manifestes et les articles qu'il signa ; mais son ambition dépassait manifestement ces destinations immédiates pour viser à une compréhension de la place et du fonctionnement des images dans la culture contemporaine. De cette oeuvre théorique restée en grande partie inédite à la mort du cinéaste, nous avons choisi de présenter ici un ensemble cohérent de textes qui, de la peinture du Greco aux multiples «Tour Eiffel» de Delaunay, des fresques d'Orozco aux estampes d'Outamaro, de la sculpture du Bernin à celle de Rodin et Tatline, de l'architecture du Parthénon à celle de Le Corbusier, de Delacroix, Géricault à Bourliouk, de Sérov à Picasso, définissent une méthodologie de l'analyse de l'oeuvre d'art utilisant le cinéma comme «patron» et, inversement, confrontant celui-ci à une «cinématographie sans cinéma» qui souvent le dépasse. Cette démarche permet en fin de compte de placer le spectateur (un corps en mouvement au regard mobile) au centre de l'analyse, au détriment d'une approche interne de l'oeuvre d'art.

Avis des lecteurs

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