Rayon Egypte
Cléopâtre en abyme : aux frontières de la mythistoire et de la littérature

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 378 pages
Poids : 582 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-343-14166-4
EAN : 9782343141664

Cléopâtre en abyme

aux frontières de la mythistoire et de la littérature


Collection(s) | Kubaba
Paru le
Broché 378 pages

Quatrième de couverture

Cléopâtre en abyme

Anatole France : Elle était Grecque, mais elle était reine ; reine et, par là, hors de la mesure et de l'harmonie...

Dante : Puis, voici Cléopâtre, à l'oeil luxurieux !

[L'aigle] fit pleurer aussi la triste Cléopâtre / Qui, fuyant devant lui, demandait à l'aspic / Une mort ténébreuse aussi bien que soudaine.

« Dans le domaine de la littérature française du XXe siècle, la Cléopâtre d'Anatole France (1894) dans sa préface consacrée à Une nuit de Cléopâtre de Théophile Gautier, retient l'attention. Là où ce dernier, par une distorsion des sources, fait naître une femme inquiétante, le préfacier, lui, en fait émerger un portrait palimpseste, en interprétant Plutarque. Aussi... le présent texte choisit d'entrer en résonance avec cette première épigraphe jalonnée par les mots suivants : - Grecque, reine hors de la mesure et de l'harmonie - et les deux extraits de Dante, auteur imprégné de l'oeuvre de Virgile. En effet, dans le péritexte on juxtapose en clair-obscur un portrait proche de l'humanité de la reine et l'aigle romaine poursuivant l'Égyptienne, image traditionnelle du mal et de la luxure, défaite qui préfigure l'aube du christianisme en vertu d'une prodigieuse mise en abyme. »

Dans le présent polyptyque, les auteurs tentent d'approcher ce personnage emblématique d'après les temples, la numismatique du levant et l'épigraphie chypriote, en effectuant un détour par la vision qu'en a Plutarque à travers la tradition romaine. Ils ouvrent également une fenêtre à propos de son évolution sur les planches des Modernes, ou sur la façon dont, sous la plume de Théophile Gautier, elle devient un personnage dévoyé, puis comment, comme aux États-Unis, elle porte tant la cause abolitionniste que la condition féminine, en accumulant les paradoxes.

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