Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 459 pages
Poids : 804 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782747531245
Codification des langues de France
actes du Colloque les langues de France et leur codification, écrits divers, écrits ouverts, Paris, Inalco, 29-31 mai 2000
Quatrième de couverture
Même si, pour des raisons juridico-politiques, la ratification par la France de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires a été repoussée à des horizons incertains, il n'en demeure pas moins que la Charte a été signée le 7 mai 1999 par le Gouvernement français et que le débat qui a eu lieu autour de ce dossier en 1998 et 1999 a été un moment important pour le statut et le devenir «langues de France». Pour la première fois, la France envisage de reconnaître un statut juridique explicite à ses langues. Pour la première fois aussi, le débat a été ouvert sur le statut des langues d'origine étrangère, et la classique opposition entre «langues territoriales» et «langues non-territoriales» a été bousculée sur la base du raisonnement juridique et de la réalité sociolinguistique.
Ce colloque avait pour objet de faire un «état des lieux et de confronter les expériences de codification de l'écrit des langues régionales ou minoritaires de France».
Certes, il y a déjà eu d'innombrables rencontres sur les langues régionales de France ; mais celle-ci a été l'une des toutes premières à se placer résolument dans la perspective «Langues de France», d'où la forte représentation de nouveaux venus. La trentaine de contributions réunies couvrent la quasi-totalité de la palette des langues de France :
- Presque toutes les langues régionales métropolitaines : alsacien, basque, breton, corse, occitan, franco-provençal, picard ;
- Les langues des DOM-TOM : créoles (Antilles, Réunion), langues de Guyane, langues de Nouvelle Calédonie, de Polynésie ;
- Les langues d'origine étrangère : berbère, arabe maghrébin, romani, arménien occidental.
Quelques cas de codifications graphiques extérieurs au champ des «langues de France» y apportent un éclairage comparatif tout à fait intéressant, s'agissant de «petites langues» dont la graphie s'est développée dans des contextes socio-linguistiques très particuliers, extrêmes à certains égards, comme le maltais ou le judéo-arabe. Situations exceptionnelles qui mettent bien en évidence les dimensions idéologiques et symboliques des dynamiques de codification graphique.