Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 319 pages
Poids : 580 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782844941336
Quatrième de couverture
Il ne s'agit pas ici d'une simple narration ou d'un hommage tardif : Gilbert Joseph s'est attaché à reconstituer objectivement et sans complaisance le drame du Vercors. Ancien maquisard, il a su évoquer avec justesse la vie des combattants clandestins, l'espoir, la préparation, puis les longs mois d'attente, au cours desquels l'enthousiasme peu à peu fait place à l'indifférrence et au désenchantement. Il n'a pas craint de montrer les coulisses, peu glorieuses parfois, de cette épopée de la Résistance et de démystifier l'action de certains militaires qui, ayant rejoint le maquis après la dissolution de l'armée d'armistice, ont voulu y faire régner une discipline et y appliquer une stratégie ne convenant pas aux nécessités du combat clandestin. Combattant du Vercors est un livre dur, qui accuse plus qu'il n'excuse. En rétablissant la vérité, il a le mérite de faire entrer dans l'histoire un drame qui n'avait pas quitté jusqu'ici le domaine de la légende.
«Combattant du Vercors est un livre fidèle à la Résistance quand elle était pure et dure.» Roger Giron - Le Figaro
«Dans le bilan des témoignages, le sien pèsera lourd.» Paul Gillet - Le Monde
«Ce n'est pas un récit de plus sur le Vercors, mais une analyse sans pitié par un participant qui veut ignorer la légende.» Le Nouvel Observateur
«Ils ne sont pas morts en vain, a-t-il été dit des victimes du Vercors. Certes non, car en face de l'incompétence et la vanité des chefs reste l'exemple de magnifiques dévouements, d'actes d'abnégation sublimes, d'héroïques gestes de courage qu'on trouvera relatés dans le beau livre de Gilbert Joseph.» Colonel Rémy - Carrefour
«Gilbert Joseph ne lance pas à la légère de telles accusations, mais les étaye à la fois par ses propres souvenirs et des documents et témoignages implacables.» Philippe Roy - La Suisse
«Ces choses-là sont dures à entendre : il fallait bien qu'un jour elles cessent de courir, comme c'était le cas, sous le manteau pour que tout devînt clair.» René Bourdier - Les Lettres Françaises