Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 544 pages
Poids : 520 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-246-72351-6
EAN : 9782246723516
Comme Dieu le veut
Les libraires en parlent
Dans une langue brute et directe, ce roman-ouragan raconte l'Italie des exclus et des oubliés - personnages hauts en couleur qui s'accrochent à leur rage ou à des illusions passées pour survivre, simplement survivre.
Le miracle Ammaniti ? On les aime, ces pauvres héros ! Emportés par la vertigineuse tempête d'un récit implacable, on accompagne avec empathie leur volonté maladroite de s'en sortir.
Un roman étourdissant, où le bruit et la fureur côtoient avec grâce de singuliers moments d'humanité et quelques pages d'amour touchantes.
« Réveille toi, réveille toi bordel ! Tu le sais qu’il faut dormir que d’un œil. C’est dans ton sommeil que tu te fais baiser.»
Les premières lignes donnent le ton. Nous voilà immédiatement embarqué dans un récit frénétique auquel on s’accroche comme au dernier canot de sauvetage d’un navire qui coule à pic. On se réveille alors en Italie sur le siège arrière de la voiture de Rino Zena, chômeur alcoolique et nazi, qui se bat contre les services sociaux pour garder son fils Cristiano. Et ce n’est pas un hasard si la misère a choisi leur salon crasseux rempli de canettes et bouteilles vides pour planter sa tente. Mais Rino a sa dignité et s’il veut la garder intacte, il doit agir. Il accepte un casse que lui proposent ses deux insolites amis. C’est sans compter la tempête dévastatrice qui doit tomber sur la ville cette nuit là.
Un grand très grand roman qui se laisse lire comme les images du grand écran. Les personnages de Signore Ammaniti sont taillés au couteau avec brio. Et bien qu’extrêmes, on s’attache à ces laissés pour compte d’une Italie piquée à la seringue consumériste.
Une lecture qui s’impose !
Quatrième de couverture
Rino Zena et son fils Cristiano vivent ensemble dans une plaine désolée. Les services sociaux menacent le père, chômeur alcoolique et nazi, de lui retirer la garde de ce fils qu'il éduque par la terreur, malgré l'amour viscéral qu'il lui porte. Accrochés l'un à l'autre, ils survivent dans une sorte de dignité dénaturée. Avec ses deux étranges amis, le père décide d'améliorer leur existence misérable en préparant un casse. Cette nuit-là, la pluie, les crues du fleuve et les torrents de boue balaient tout sur leur passage. De cette tempête apocalyptique et meurtrière émerge la figure lumineuse d'une jeune victime expiatoire, qui va changer à jamais le destin de chacun... Comme Dieu le veut.
Ammaniti dépeint une Italie ravagée par la vulgarité et l'abrutissement consumériste. La férocité des exclus y explose de manière dévastatrice, mais la tendresse de l'auteur envers ses personnages paumés et déchus imprègne d'une troublante humanité ce grand roman où cohabitent horreur et humour désenchanté.