Comme un cri silencieux

« Spectateur, je me mets aussi dans la peau d'un lecteur. Comment ne mettrait-il pas en équilibre, dans son admiration, le lyrisme et la splendeur de la pièce d'une part et, d'autre part, ces analyses plus que serrées, ces comparaisons érudites, cette somme de connaissances historiques, religieuses et théologiques, cette rigueur, toujours généreuse, mais jamais prise en défaut, faisant justice d'ambiguïtés, sinon de mensonges, abondamment répandus ? (...)
Le lecteur envisagé ne pourra pas ne pas devenir aussitôt un re-lecteur de la pièce. »
Lettre de Jean Thomas

Les silences révélateurs y bruissent comme font les allées et venues de l'Esprit dans les chemins initiatiques, voire sur les rivages où le Ciel et la terre semblent s'ajointer pour que finalement la Parole passe du Symbole à la Réalité ultime. (...)

Et pour ajouter vrai, la douceur, cette sublime ouverture, trouve là ses témoins choisis pour lesquels :

« Une mèche d'espérance brûle encore
Sur l'huile inodore de la Mélancolie »
Jean-Paul Mestas (Jalons n° 91)