Paru le 06/05/2005 | Broché 103 pages
Comme un vent de galerne se situe pendant la Deuxième guerre mondiale et ensuite pendant la Guerre d' Algérie.
La mémoire de Jean Desmeuzes est foisonnante, surprenante. De son enfance sous l'Occupation, de son adolescence à la Libération, il n'a rien oublié. Rien. Ceux qui ont vécu cette triste époque retrouveront avec une émotion indescriptible, tous les détails d'un vécu que le poète enferme en une ligne. Ah ! C'est sur terre qu'est l'Enfer.
Dans la deuxième partie du livre, le poète se retrouve à l'âge adulte, bon pour la Guerre d'Algérie. En 1956. De nouveau l'appel au malheur, à l'angoisse, au drame de la séparation.
Sous l'apparente et voulue simplicité du style, la force du souvenir épouse la hauteur de la pensée et la grandeur des sentiments.
Parallèlement à une longue carrière universitaire, Jean Desmeuzes n'a cessé de poursuivre une quête spirituelle à travers l'exercice de la littérature et de la poésie.
Son oeuvre a été commentée par une vingtaine de poètes contemporains et mise en musique par de nombreux compositeurs. Elle a été récompensée par plusieurs prix, dont le Prix Apollinaire en 1964, Le Grand Prix des Poètes Français en 2002, le Grand Prix Littéraire Européen de l'A.D.E.L.F. en 2003.
Jean Desmeuzes fut rédacteur en chef de la revue : Lettres et Cultures de Langue Française et président - fon - dateur de la Société Rétif de La Bretonne.
Micheline Dupray est écrivain (Prix Roland Dorgelès), membre de l'Association des Écrivains combattants.
