Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 307 pages
Poids : 574 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-86781-883-7
EAN : 9782867818837
Réseaux sociaux entre médias et médiations
Quatrième de couverture
Communication et organisation
Fréquemment mis en avant pour des réussites de leurs dirigeants ou au contraire pour leurs dérives, les réseaux sociaux sont parvenus à gagner peu à peu en légitimité. Celle-ci favorise une pénétration de plus en plus avérée dans toutes les couches de la population et, en tant que dispositifs ancrés dans le réel, ils amplifient les événements quotidiens et l'actualité. Toutefois, les réseaux sociaux recouvrent différentes réalités et leurs frontières semblent peu étanches. Les fonctionnalités sociales accompagnent désormais un grand nombre d'applications et de services, tandis que les possibilités d'associer des actions et réactions (commentaires, likes) avec les comptes de réseaux sociaux les plus emblématiques sont devenues courantes. Leur diffusion dans différentes sphères d'activités autant personnelles que professionnelles mérite un examen particulier que ce numéro tente d'effectuer en étudiant les réseaux sociaux numériques mais aussi les médiations sociales associées aux pratiques. Réseaux sociaux numériques voire réseaux socionumériques (Rsn), médias sociaux, les expressions se sont multipliées avec diverses définitions et des réalités différentes entre les dispositifs mais aussi les usages parfois selon les pays.
Dans ce dossier, sont analysées les potentialités de médiation voire de formation de l'individu ou tout au moins de son e-réputation. Mais cette médiation peut être également de nature documentaire notamment pour les organisations qui cherchent ainsi à gérer les informations et les documents qui les concernent. Un projet particulièrement important pour les municipalités qui cherchent à mieux informer et communiquer de façon différente en profitant de l'opportunité parfois de toucher de nouveaux publics. Les réseaux sociaux apparaissent alors comme des objets techniques dont la complexité sociotechnique oblige à penser l'individu, mais aussi les collectifs dans une relation avec les dispositifs qu'on pourrait qualifier de transductive dans la lignée de Simondon (1989) dans la mesure où s'opèrent des co-constructions. Il convient dès lors de rappeler que l'individu social ne peut exister sans l'individu technique et réciproquement. D'où l'intérêt pour une ontologie variable des actants capable de mieux distinguer les possibilités d'actions des actants humains, notamment leur capacité à modifier et à faire évoluer les dispositifs sociotechniques.