Comportement post-élastique des structures

Après fissuration, les sections des pièces fléchies en béton armé ont des rotations relatives bien supérieures à celles obtenues par l'application directe de la théorie élastique.

La chute de rigidité des pièces fissurées contribue à la redistribution des sollicitations dans un système hyperstatique et conduit, dans tous les systèmes en béton armé, à une plus grande déformation que celle donnée par l'élasticité linéaire.

Par rapport au modèle élastique, soumis aux mêmes actions extérieures, cette ductilité des structures en béton armé permet ainsi d'emmagasiner une plus grande énergie de déformation.

En établissant l'équivalence des énergies de déformation, dans un système purement élastique et dans un système ductile (où les rotations relatives des sections doivent cependant être supérieurement limitées), on détermine un «coefficient de comportement» qui permet, en particulier, de minorer les forces sismiques de calcul, préalablement établies par référence au modèle élastique.

Dans cet ouvrage, le coefficient de comportement est déterminé pour la plupart des types de structures de bâtiments.