Confucius et l'humanisme chinois

Confucius et l'humanisme chinois

Bien que le bouddhisme et le taoïsme aient aussi pris racine en Chine, le grand Maître de sagesse chinois est et reste Confucius (551-479 av. J.-C.). Il traverse l'histoire chinoise de part en part, et encore sous le règne du communisme beaucoup ont cru reconnaître son empreinte indélébile sur la mentalité chinoise. Puisant aux sources les plus anciennes - non seulement les célèbres Entretiens mais aussi d'autres textes moins connus -, cet ouvrage présente dans une belle synthèse à la fois la vie, l'oeuvre, la doctrine et la postérité jusqu'à nos jours du grand Maître spirituel de l'empire du Milieu. Le caractère extrêmement «pratique» et concret de l'enseignement confucéen, son attachement aux rites, sa prédilection pour la soumission au souverain légitime, sa conscience de la magie du monde, sa compréhension du décret du Ciel, son refus de la transcendance...: ces thèmes classiques de la spiritualité sont traités avec précision, et avec les équilibres nécessaires. L'auteur se conforme ainsi à la doctrine du Maître: «En faisant des politesses au-delà de la norme rituelle, on fatigue. En étant circonspect au-delà de la norme rituelle, on devient craintif. En étant courageux au-delà de la règle rituelle, on crée le désordre».