Rayon Afrique centrale et de l'Est
Congo-Meuse, n° 7. Aspects de la culture à l'époque coloniale en Afrique centrale : littérature, théâtre

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 293 pages
Poids : 355 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-296-05069-3
EAN : 9782296050693

Aspects de la culture à l'époque coloniale en Afrique centrale

littérature, théâtre


Série | Congo-Meuse
Paru le
Broché 293 pages
Jean-Claude Kangomba, Amélie Schmitz
Public motivé

Quatrième de couverture

Toujours attachée à l'idée de croiser, sous un même label d'investigation, les corpus africain et belge, la série Congo-Meuse poursuit cette approche en abordant, à travers quatre volumes, un sujet aux diverses variations : la culture à l'époque coloniale en Afrique centrale, essentiellement au Congo.

La question de la littérature liée à l'entreprise coloniale présentée dans ce volume constitue une autre part importante du champ culturel, d'autant plus importante que l'on a eu trop longtemps tendance à croire qu'elle avait été la grande absente, en Belgique comme au Congo.

Ainsi, l'exposé de Charles Djungu Simba K. permet de profiler les lignes de faîte de cette production. Viennent l'enrichir des contributions monographiques consacrées au Crépuscule des Ancêtres et à La Pierre de Feu de René Tonnoir, à Henri Drum, l'auteur de Ces Coloniaux, L'Étrange Baiser et Luéji ya Kondé ou à Dieudonné Mutombo, l'auteur de Victoire de l'Amour.

Tout aussi singulière, significative et complémentaire, s'avère l'approche de Kasereka Kavwahirehi traitant du phénomène de la conversion culturelle. Le critique choisit de la voir s'opérer à travers un personnage qui fut par excellence celui de la modernité européenne liée aux découvertes et conquêtes de mondes nouveaux : Robinson Crusoé...

Que dire ensuite des contrepoints belges d'ordre divers ? Afin de faire Histoire, il a paru opportun d'égrener des textes paraissant parfois « datés ». La correspondance des Périer renvoie ainsi aux facéties chères à l'écrivain de Passage des Anges mais en dit long sur un des fantasmes coloniaux les plus significatifs, celui de l'anthropophagie. Si les poèmes de Robert Goffin montrent comment le fonctionnement du mythe et des clichés coloniaux se développe sans vision critique, les textes de Marie Gevers ou de Suzanne Lilar consacrés au grand fleuve esquissent l'appréhension du Congo par des femmes-écrivains significatives des années 1930-1980. Totalement oublié des spécialistes de Paul Lomami Tshibamba, l'entretien que nous restitue Roger Bodart ouvre une fenêtre imprévue sur ce que put être, dans certaines conditions, un dialogue interculturel belgo-africain.

La publication en fac-similé des documents administratifs du voyage de Gide au Congo réserve aux lecteurs quelques surprises, et notamment sur les fantaisies orthographiques qui réinventent certains patronymes...

Avis des lecteurs