Rayon Economie des industries et des services
Construire un service public d'eau potable avec les entrepreneurs locaux : l'exemple du programme Mirep au Cambodge

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 86 pages
Poids : 280 g
Dimensions : 21cm X 30cm
ISBN : 978-2-86844-183-6
EAN : 9782868441836

Construire un service public d'eau potable avec les entrepreneurs locaux

l'exemple du programme Mirep au Cambodge


Collection(s) | Etudes et travaux
Paru le
Broché 86 pages
postface Philippe Lavigne Delville
Professionnels

Quatrième de couverture

Construire un service public d'eau potable avec les entrepreneurs locaux

L'exemple du programme Mirep au Cambodge

La gestion de l'eau potable dans les bourgs ruraux du Cambodge connait depuis quelques années une forte mutation. Autrefois équipés de solutions traditionnelles (pompes communautaires), ces bourgs ont vu l'apparition de services d'eau payants de qualité diverse : porteurs d'eau à moto, distribution par tuyaux, utilisation des mares.

Ces initiatives témoignent de l'émergence d'un service marchand de l'eau : des ménages acceptent un approvisionnement payant à domicile, le concept de réseau existe, des entrepreneurs locaux investissent. Pour autant, l'approvisionnement est coûteux et les problèmes de qualité perdurent puisque le traitement de l'eau y est souvent inconnu.

En cohérence avec la nouvelle politique de l'eau du Cambodge, le Gret et Kosan Engineering ont conçu, en 2001, le projet Mirep (Mini-réseaux d'eau potable), visant à installer des réseaux d'eau potable de qualité en mobilisant des entrepreneurs locaux, dans un cadre contractuel basé sur la politique de déconcentration et de décentralisation en cours. Il s'agissait de faire un saut qualitatif dans la nature du service de l'eau, en le faisant passer d'une distribution informelle d'eau vers un service régulé de qualité, mis en oeuvre par le secteur privé dans une relation contractuelle avec les autorités locales.

Le principe du partenariat public/privé reposait sur le pari d'une convergence d'intérêts : en échange d'engagements sur les investissements et le nombre de raccordements, sur la qualité du service (continuité du service et potabilité de l'eau) et sur les prix, les entrepreneurs bénéficiaient d'un contrat sur une durée leur garantissant une rénumération correcte de leur investissement, leur évitant la précarité du statut informel, et leur donnant accès au crédit et à la formation.

Pour les pouvoirs publics, c'était une façon d'étendre le service de l'eau à coût réduit pour les usagers, à coût limité pour les finances publiques, tout en assurant une qualité de l'eau et un rôle de contrôle et de régulation.

Avis des lecteurs

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