Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 139 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 14cm X 21cm
EAN : 9782870900482
La crise chronique ou Le stade sénile du capitalisme
Quatrième de couverture
LA CRISE CHRONIQUE OU LE STADE SENILE DU CAPITALISME
Personne ne doute que le capitalisme est en crise. Les quelques épisodes de brèves reprises ici ou là permettent aux « experts » de claironner que le système va toujours de l'avant. Pourtant les contradictions se multiplient, s'approfondissent et se résolvent en crises de plus en plus fréquentes et de plus en plus pénibles pour l'immense majorité des populations. Le constat de ces catastrophes n'est pas en question. Les krachs financiers, le chômage, le sous-emploi, la précarité, la misère, les pandémies, les désastres écologiques, les guerres se succèdent à une fréquence accélérée,fragilisant de plus en plus les grands centres du capitalisme. L'analyse des crises quant aux constats n'a guère d'intérêt. Par contre, l'étude de leurs causes en vue de dégager des solutions s'avère bien plus importante.
Face à ceux qui ne voient dans les crises que des causes conjoncturelles ou particulières, face à ceux qui considèrent qu'il ne s'agit là que de dérèglements qu'il serait possible de corriger en mettant l'économie au service de l'homme ou en humanisant le capitalisme ou encore en assignant à l'Etat ou à quelqu'autre superinstitution une mission régulatrice, Tom Thomas affirme que les crises sont structurelles et inhérentes au système lui-même.
C'est donc le système lui-même qui est en cause, système qui, comme il sera montré « ne peut plus se survivre que dans une agonie perpétuelle, une sorte de stagnation dans laquelle ses avancées scientifiques et technologiques ne pourront s'opérer que sur la base de destructions et de chômage croissants, et du développement d'une oppression bourgeoise de plus en-plus totalitaire dans tous les domaines politiques, culturels et sociaux ».
Cette situation manifeste ainsi que le capitalisme a créé les conditions objectives de sa propre destruction. Quant à savoir s'il s'effondrera de lui-même ou à l'issue d'un processus révolutionnaire, c'est mal poser la question car la lutte des classes est aussi inhérente au capitalisme que la situation de crise. Et ce qui est certain, c'est que les crises minent le pouvoir politique de la bourgeoisie, sapent les alliances de classes sur lesquelles est basée son hégémonie, suscitent des mouvements de résistance, aiguisent les conflits, exacerbent les antagonismes. De la manière dont ceux-ci seront résolus, résultera le socialisme ou la barbarie.