Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 125 pages
Poids : 165 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-9556200-7-6
EAN : 9782955620076
Contre les enfants du millénaire
chroniques d'une chute perpétuelle
Quatrième de couverture
« Dans le monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux », diagnostiquait le philosophe situationniste Guy Debord. Notre monde a d'ores et déjà inversé les définitions. Qu'est devenu le réel ? Par quoi a-t-il été remplacé ? De qui sommes-nous la narration ? Voilà les questions posées dans cet essai par Marc Obregon. L'auteur fait tomber tous les masques de notre société et révèle le règne du faux dans ce qu'il est possible d'appeler désormais une chute sans fin, puisque l'humanité semble en avoir pris pour perpétuité.
La chute est sans fin car nous sommes dans les temps de l'apocalypse et il appartient à chaque époque de savoir le lire et le dire. Marc Obregon est ce prophète qui sait lire les chutes d'aujourd'hui en écho à celles d'hier, en préfiguration de celles à venir. La chute est protéiforme et Obregon parvient à la débusquer dans l'organisation de nos cités, dans la nature de nos divertissements, dans la pornocratie ambiante... Dans notre modernité, tout est dévore par la fiction : la vie, la mort, l'être et même le néant.
Marc Obregon s'est donné la mission de déniaiser les enfants du millénaire, de leur insuffler une grande gifle, un uppercut dans leurs gencives mondialisées pour faire chuter tout ce qu'ils adorent comme des veaux d'or, jusqu'à eux-mêmes, héros de leurs selfies. Les enfants du millénaire ne trouveront pas dans ce livre matière à développement personnel, mais juste la possibilité d'entrevoir à travers un judas ce que pourrait être le réel. Ils auront de quoi ne plus être dupe de rien : ni du capitalisme, ni des idéologies, ni de la fête, ni des autres, ni d'eux-mêmes.
Dans ce pamphlet antimoderne, dans un style flamboyant, Obregon ose 1 outrance car il sait que la vérité est scandaleuse et que le saint est un fou. Lisons Obregon comme on déclame de la poésie ! Il en va de la santé de nos âmes de comprendre le piège du monde. Ne pas lire Obregon, ne pas accepter de lire, revient à accepter la mort de notre âme bien en amont de la déchéance de notre corps.