Correspondance secrète avec Barnave

«Ayant bien réfléchi, depuis mon retour [de Varennes], sur la force, les moyens et l'esprit de celui avec lequel j'avais causé [Barnave], j'ai senti qu'il n'y avait qu'à gagner à établir une sorte de correspondance avec lui, en me réservant cependant comme première condition, que je dirais toujours franchement ma manière de penser, que je louerais ce que je trouverais bien et blâmerais de même ce que je trouverais mal; cette condition posée de part et d'autre, notre correspondance a commencé comme ci-après. Je noterai chaque papier; on me rapporte toujours les miens et l'agent employé [Jarjayes] écrit les réponses sous la dicté; ainsi il ne peut y avoir d'inconvénient d'écriture trouvée ni reconnue.»