Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 438 pages
Poids : 738 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-84516-331-7
EAN : 9782845163317
Les grandes espérances
janvier 1928-octobre 1934
Quatrième de couverture
(...) a Correspondance Alexandre Vialatte - Henri Pourrat est un ensemble épistolaire quasi inédit, de plus de mille lettres qu'échangèrent, entre 1919 et 1959, Alexandre Vialatte (1901-1971) et Henri Pourrat (1887-1959). Ce quatrième volume fait suite aux Lettres de collège (1916-1921) publiées en 2001, et aux deux tomes des Lettres de Rhénanie (1922-1927) publiés en 2003 et 2004. Constitué de 185 plis échangés entre 1928 et 1934, cet ensemble épistolaire comprend les lettres des deux écrivains, contrairement aux tomes précédents. Il correspond à la période au cours de laquelle Alexandre Vialatte, de retour de Rhénanie, s'installe en Auvergne qu'il quitte en 1934 pour Paris. Pour les deux épistoliers, la période 1928-1934 est particulièrement féconde. Les lettres témoignent des changements dans la vie des deux écrivains qui se marient. Au-delà des événements de la vie personnelle, l'activité littéraire importante de Vialatte et de Pourrat fait l'objet d'un échange régulier et amical.
La notoriété d'Henri Pourrat, le prolongement de son oeuvre romanesque, notamment le cycle de Gaspard des Montagnes (Grand Prix du Roman de l'Académie Française en 1931), son désir de promouvoir la littérature terrienne sont autant de sujets de discussion engagés dans les lettres. Au retour de Rhénanie, Alexandre Vialatte continue à publier des articles. Il multiplie les traductions : récits de Kafka et de Goethe, lettres de Nietzsche, essais divers. En 1928, paraît Battling le ténébreux (Prix Blumenthal).
Ses projets de romans sont alors très nombreux, mais beaucoup ne verront pas le jour ou resteront à l'état de fragments. La vocation littéraire d'Alexandre Vialatte est ainsi manifeste dans les lettres. Cette correspondance est le témoin des réflexions constantes des deux épistoliers sur l'écriture. Elle est aussi le lieu où se réfracte l'activité littéraire de l'époque. Elle est enfin le signe d'une grande complémentarité entre les deux écrivains, complémentarité qui réside aussi dans leurs différences.