Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 482 pages
Poids : 659 g
Dimensions : 15cm X 23cm
EAN : 9782911272387
Quatrième de couverture
«N'ayant eu de passion que celle d'écrire depuis l'âge de quatorze ans, il est singulier que je n'aie noué aucune relation avec des écrivains. (Ma rencontre avec Georges Piroué n'a été que fort tardive, de 1968.) Il est vrai que mon régime, qui est celui d'un solitaire, n'a guère favorisé de ces rapprochements qui, du reste, tout en ayant sans doute des agréments, m'eussent peut-être coûté beaucoup en obligations, moi qui, pour l'ordinaire, ne me plais que seul, à ma réflexion, mes projets, mon désabusement, mes lectures, mes rêveries...»
S'il se sent des affinités littéraires avec certains écrivains de sa génération, Louis Calaferte n'aura de relation suivie qu'avec l'un d'entre eux, Georges Piroué, également attaché littéraire chez Denoël. Leur première rencontre a lieu en 1968. Dès lors, Georges Piroué aura un rôle essentiel dans le destin de Louis Calaferte avec, en particulier, la publication de ses Carnets.
Cette correspondance de vingt-cinq ans retrace l'histoire d'une partie de l'œuvre de ces deux écrivains. Mais au-delà, chacun s'y dévoile avec profondeur, pudeur, humour ou véhémence sur «le monde comme il va», sur ses lectures ou ses admirations littéraires et sur la vie éditoriale parisienne. Quelque peu hors du siècle, cette correspondance révèle enfin une amitié rare, discrète, libre, empreinte d'une réelle humanité et d'une grande honnêteté intellectuelle entre deux écrivains au passé très différent mais aux sensibilités proches.