Correspondances sur le quai

Le privilège de participer à l'édition d'un ouvrage - le cinquième - composé assurément avec bonheur, esprit, cœur, sensibilité, est difficilement mesurable.

Ce "cinquième rêve" est, pour Christian Jean dit Cazaux, l'occasion de creuser davantage encore, le genre théâtral vers lequel il tend un peu plus à chaque nouvel ouvrage.

Pour l'essentiel, ces Correspondances sur le quai, sages ou folles, sont toujours mystérieusement oniriques, pleines de descriptions de l'étrange, de poésies multiples, suspendues entre mythe et réalité, d'un surréalisme semblant venir de nulle part, mais menant le lecteur partout où il veut bien aller. La plus plaisante des "auberges espagnoles", dans laquelle chacun traduit ce qui lui est dit avec ses propres sens, y puise ce qui lui convient, comme une boisson rafraîchissante pour l'été, un breuvage chaud pour l'hiver, une nourriture spirituelle qu'au fil de ses lignes, l'auteur rend indispensable à notre âme.

Christian Jean dit Cazaux... s'affirme poète ! ... se révèle dramaturge ! ... s'éveille, à chaque page tournée, à un genre qu'il marque de son style propre, par ses mots, ses idées ! ... et qui ressemble à un nouvel impressionnisme maîtrisé de la plus belle des manières.