Rayon XIXe et XXe siècles
Cultures d'Europe centrale, hors série, n° 7. Miroirs brisés : récits régionaux et imaginaires croisés sur le territoire slovaque

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 314 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 17cm X 24cm
ISBN : 978-2-7204-0476-4
EAN : 9782720404764

Miroirs brisés

récits régionaux et imaginaires croisés sur le territoire slovaque


Série | Cultures d'Europe centrale, hors série
Paru le
Broché 314 pages

Quatrième de couverture

Lorsqu'au début du XXe siècle, quelques patriotes entreprirent d'écrire une histoire « slovaque », ils en avaient une conception bien sommaire reposant sur le territoire d'un slovenské etnikum grossièrement construit. La représentation « nationale » ne correspondait alors pas à ce qui allait devenir le cadre territorial de référence, la Slovaquie actuelle. Au moment des changements politiques et frontaliers des années 1918-1920, un nouveau récit historique s'élabora. Dès lors, et tout au long du XXe siècle, grande fut la tentation d'évacuer certaines dimensions de l'appartenance millénaire du territoire slovaque au royaume de Hongrie et d'en taire la construction par apports et installations successifs : de nouveaux récits gommèrent tout ou partie du complexe héritage politique, symbolique, culturel, architectural, littéraire et religieux, sous prétexte qu'il témoignait insuffisamment d'une vie « nationale », qu'elle fût slovaque ou tchécoslovaque.

À bien y regarder, cette diversité marqua le territoire et les hommes par les cadres mentaux, juridiques, politiques et sociaux qu'elle imposait et elle continua d'irriguer culturellement et politiquement l'entre-deux-guerres. Ce volume présente des contributions qui reflètent cette richesse et cette diversité sociale et culturelle.

Pozsony, Pre(...)burg, pourquoi pas. Plus il y a d'admirateurs et de prétendants, mieux c'est.

Il y a bien un Ru(...)omberok, alors pourquoi pas Pre(...)porok ?

Ce nom atteste que les Slovaques aussi se sont approprié la ville, et depuis longtemps. [...]

Eh bien non, de mon temps ce n'était que Bratislava, exclusivement. La ville qui renonce aussi facilement à son passé, ne mérite pas un avenir meilleur.
Pavel Vilikovský, « Ma Bratislava à moi »

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