Fiche technique
Format : Cartonné
Nb de pages : 176 pages
Poids : 554 g
Dimensions : 15cm X 23cm
EAN : 9782909052083
Le Carnatic & le Maduré
Quatrième de couverture
Maurice Maindron (1857-1911) a beaucoup voyagé à travers le monde. Dans le dernier quart du XIXe siècle, il a parcouru la Malaisie et la Nouvelle Guinée, le Sénégal, le sud de la péninsule indienne, Java et Sumatra, la baie de Tadjourah, la côte du Sindh et Mascate.
Dans l'Inde du Sud qu'il visita une dernière fois en 1901, il consignait au jour le jour ses notes de voyage dans des lettres qu'il envoyait régulièrement en France et qui furent réunies en un ouvrage publié plus tard à Paris.
Le lecteur ne trouvera pas, dans ce récit, de transpositions littéraires brillantes ou fantaisistes, au contraire il aura le plaisir de savourer des impressions authentiques, des renseignements vrais sur l'Inde tamoule du début de ce siècle, que l'auteur a regardée en archéologue et en naturaliste, rapportant fidèlement ses observations sur les paysages, les hommes, les monuments et aussi la flore et la faune. On sera particulièrement sensible à la description des vieilles forteresses qu'il a étudiées avec la compétence d'un spécialiste d'architecture militaire.
A Genji où, parmi les décombres de palais et de temples, il tente d'établir la chronologie des remparts, il conte l'émouvante ballade de Desing, lente et tragique mélopée que l'on chante encore dans les environs de la grande place d'armes, célébrant le sacrifice du fier chef radjpout, mort sur le champ de bataille pour ne pas s'abaisser devant le nawab musulman, et de sa jeune épouse, la belle princesse, qui se livra aux flammes avec lui sur le bûcher funéraire...
A Genji où, parmi les décombres de palais et de temples, il tente d'établir la chronologie des remparts, il conte l'émouvante ballade de Desing, lente et tragique mélopée que l'on chante encore dans les environs de la grande place d'armes, célébrant le sacrifice du fier chef radjpout, mort sur le champ de bataille pour ne pas s'abaisser devant le nawab musulman, et de sa jeune épouse, la belle princesse, qui se livra aux flammes avec lui sur le bûcher funéraire...