Philippe Crochet
Il découvre la spéléologie à l'âge de seize ans au sein du Spéléo Club de Blois avec lequel il participe à deux expéditions au Maroc. Il crée avec deux amis, en 1973, le Groupe des Amateurs de Gouffres, qu'il oriente vers la photographie souterraine et l'initiation. Il étudie l'hydrogéologie à l'université et obtient, en 1983, un diplôme de docteur ingénieur en hydrogéologie. Il travaille au BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières). Il est nommé, en 1992, à l'agence de Montpellier et s'occupe notamment des programmes de recherche sur le karst. Il rejoint, en 1994, le bureau d'études ANTEA de Montpellier, en tant qu'hydrogéologue expert, jusqu'à sa retraite en 2018.
Parallèlement, il s'adonne pleinement à la photographie souterraine, tout en réalisant des photos des paysages minéraux de la planète en particulier les déserts et les volcans. Il se consacre depuis quelques années aux cavités du monde : Nouvelle-Zélande, Bornéo, Thaïlande, Laos, Iran, Israël, Turquie, Cuba, Brésil, Japon, États-Unis, Turkménistan...
Annie Guiraud
Alors qu'elle poursuit des études d'anglais à Montpellier, elle rencontre en 1980 Philippe qu'elle épouse en 1986... et découvre la spéléologie. Après avoir pratiqué ensemble diverses activités de nature, montagne, escalade, VTT, canyoning, et sillonné de nombreux déserts et volcans de la planète, leur intérêt se focalise de plus en plus sur la spéléologie et la photo de grottes et de gouffres. Elle joue le rôle d'assistante et de modèle. Ensemble, ils réalisent des montages audio-visuels illustrés par leurs photos et pour lesquels elle écrit les textes. Ils sont les auteurs de plusieurs livres de photos : La grotte de Clamouse, merveille naturelle de gorges de l'Hérault ; Les Grottes de Han, épopée d'une rivière, la Lesse ; Symphonie en sous-sol, et Le Gouffre de Cabrespine, merveille souterraine de l'Aude.
Patrice Tordjman
Il découvre la spéléologie à l'âge de neuf ans lors d'une visite de la grotte d'Aspremont, au-dessus de Nice, sa ville natale, avec des copains de lycée de sa soeur Sophie. Puis il poursuit sa formation technique et scientifique dans les cavités des Alpes-Maritimes, avec le soutien moral et matériel de quatre grands noms de la spéléologie niçoise : Gérard Cappa, Yves Créac'h, Joël Denoizé et Michel Siffre. À 15 ans il découvre le Vercors souterrain grâce à Gérard Cano-Bruyère et visite son premier « - 1 000 », le mythique gouffre Berger. Il suit des études universitaires de géologie à Nice puis Marseille. Il devient moniteur fédéral de spéléologie en 1986 et publie avec Fabien Darne : « À travers le karst... » sur les traversées spéléologiques françaises. Puis ce seront des voyages dans le monde entier pour diverses expéditions spéléologiques, mais aussi pour sa passion des volcans, des glaciers, des déserts, des forêts et de la nature sauvage en général. Il est co-auteur de cinq ouvrages dans la collection des Guides géologiques d'Omniscience.
Anthony Alliès
Je pratique la spéléologie depuis près de vingt ans, au sein du Passepartrou Spéléo Club, principalement dans le sud de la France. Depuis mon enfance, la photographie est une passion dévorante qui, au fil du temps, est devenue mon métier. J'ai donc toujours un appareil photo sous terre pour mettre en lumière ce monde merveilleux. Les cavités aquatiques sont mes sujets de prédilection. Les conditions de prises de vue y sont souvent délicates, mais il en résulte des images fortes et esthétiques.
Nicolas Baudier
Initié à l'argentique vers l'âge de 10 ans, j'aurais raison du boîtier Minolta de mon père quelques années plus tard... La découverte de la spéléologie dans les préalpes de Grasse me décide à investir dans mon premier réflex numérique (Nikon D3100) et pour des flashs... Depuis, une grande partie de mes pensées sont tournées vers le monde souterrain, et le plaisir de partager cet univers via les images. Les différentes rencontres faites depuis mes débuts m'ont construit, appris, modéré... pour faire le photographe que je suis.
Alexandra Bengel
Ma fascination pour les mondes des grottes a commencé il y a 20 ans. Ces endroits sombres, dangereux et inhospitaliers se sont développés pour moi en un univers parallèle, dans lequel je pouvais laisser la vie quotidienne derrière moi et me remplir de ce monde inconnu et passionnant. J'ai été immédiatement enthousiaste à l'idée de représenter la nature d'une grotte avec une photo, d'une manière qu'aucun animal des cavernes ou spéléologue ne peut voir avec juste sa lampe frontale.
David Cantalupi
Je parcours les grands gouffres de mon département natal depuis plus de 30 ans et je suis mis à la photographie souterraine pour les faire découvrir au plus grand nombre. Et quand l'hiver s'abat sur la « Yaute », je migre vers les cavités concrétionnées de l'Ardèche pour continuer à offrir de superbes clichés, bien différents des grands puits arrosés haut-savoyards.
Baptiste Chasseigne
J'ai découvert la spéléologie, en 2017, en Meuse avec Jean-Marie Goutorbe, président du GERSM. En 2018, j'ai commencé à explorer la photographie souterraine, fasciné par la beauté éphémère des gouttes d'eau dans les carrières du Perthois. Cette passion m'a mené à maîtriser la photographie en mode manuel, sous les conseils de Philippe Crochet. Aujourd'hui, équipé d'un Nikon D850, je capture l'essence des paysages souterrains, avec un intérêt particulier pour les concrétions et les détails invisibles du monde souterrain.
Christian Holveck
Installé à dessein sur l'île de la Réunion depuis 2001 pour suivre et photographier les éruptions du Piton de la Fournaise, ce dernier a comblé mes envies au-delà de mes espérances avec deux ou trois périodes d'activité somptueuses chaque année. Mais de décembre 2010 à juin 2014, plus aucune éruption ne se produit. Pour combler ce manque de matière en fusion je commence à m'intéresser aux tunnels de lave. Je me laisse très vite surprendre et séduire par l'étrangeté et la délicatesse de ces réseaux souterrains et c'est ainsi que je suis devenu un photographe de l'espèce volcanophile cavernicole.
Florian Luciano
Passionné de spéléologie depuis 2011, membre du club niçois du Martel (fondé en 1947), je m'évertue à faire découvrir ce monde dissimulé au public, en les émerveillant et en les sensibilisant aux enjeux de cette discipline. La recherche de silhouettes, le jeu des ombres et lumières me dirigent souvent sur de la photographie « artistique » dans des lieux à contraintes, nécessitant des équipements et des heures de progression pour y accéder. Être témoin et transmettre sont les clés de mon travail.
Isabelle Perpoli
Plongeuse spéléo depuis 2008, membre du Scasse et des Teckels, en Haute-Savoie. Je faisais de la photographie sous-marine, avant de découvrir la plongée souterraine. C'est l'exploration et le fait que ce soit l'oeuvre d'une équipe qui m'ont particulièrement accrochée. Depuis lors, j'ai à coeur de saisir ces moments et de proposer des images de ces paradis inconnus pour les faire connaître et les protéger.
Gaëtan Rochez
J'ai commencé la spéléo en 1987. Mon club, le GRPS (Belgique) avait une orientation photographie souterraine. J'ai débuté comme « porte flash », puis j'ai investi plus particulièrement le rôle de photographe. Mon activité principale est la spéléologie d'exploration. J'aime photographier les cavités que nous découvrons grâce aux expéditions. Pour moi, la photographie souterraine est avant tout une histoire d'équipe et de partage. Nous avons le privilège de progresser dans un milieu riche, fragile, difficile d'accès et totalement inconnu de la plupart.
Mirjam Widmer
Née à Zurich, la photographie m'accompagne depuis ma jeunesse. Je découvre la spéléologie en 2004 et je développe mes connaissances photographiques au fil de voyages et d'expéditions internationales. Pour éclairer l'obscurité, j'utilise jusqu'à six lampes flash en même temps. Je rends visibles les trésors du monde souterrain, les formes particulières, les jeux d'ombre et de lumière, même pour ceux qui n'ont jamais visité une grotte.