Rayon Les peintres
De chair et d'azur

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 189 pages
Poids : 1030 g
Dimensions : 23cm X 30cm
ISBN : 978-2-35577-046-3
EAN : 9782355770463

De chair et d'azur


Collection(s) | Zôgraphia
Paru le
Broché 189 pages

Quatrième de couverture

L'homme de la couleur

Depuis son diplôme des beaux Arts de Lyon en 1975 la vie de Fabien Martinand est celle d'un peintre engagé et immergé dans l'aventure de la Peinture.

Fabien Martinand a toujours enfoncé son clou dans le même sens, sans jamais déroger, revendiquant que, non seulement la Peinture n'est pas morte, mais qu'elle s'affirme comme un médium de plus en plus incontournable. En effet peindre aujourd'hui est encore et toujours expérimenter, affiner, interroger.

Au nom de la couleur ; pure et jamais seule.

Fabien Martinand décline sa mystique barbare, sa spiritualité athée, entre sauvagerie de Cobra et raffinement de Kandinsky. Il en va d'une urgence. Celle du désir, du vivre, du désir de vivre. En poussée de sang et fureurs dionysiaques comme aux détours secrets d'un retable. La volupté de peindre comme engagement vital.

La poésie en peinture

On est face à la peinture de Fabien Martinand comme face au désir, on en accepte la force et le mystère ou on renonce. Martinand, lui, ne renonce pas.

Il se coltine l'exigence de la pulsion dans ce qu'elle a de plus archaïque et de plus jaillissant. Il la fouille, il l'écorche, il l'aiguise, non pas pour en finir avec elle, mais pour la tenir à vif, sur le fil du rasoir.

Et si l'abondance, la pureté de la couleur semblent contredire la fragilité de cet équilibre, c'est qu'il faut aller y regarder de plus près.

Fabien Martinand parle de la couleur comme d'une matière vivante qui a sa propre nécessité. Il n'en devient le maître qu'après en avoir éprouvé la tension. Il y a quelque chose d'ascétique dans sa façon de s'incliner devant l'impériosité de l'organique, d'en laisser surgir la magie ; les démons et les anges. Sans cela la jouissance aurait peu de prix et l'aspect jubilatoire, parfois exubérant, des toiles de Fabien Martinand serait simple artifice.

Mais Martinand ne simplifie pas, il ne veut, ne peut faire l'économie de quoi que ce soit. Ses compositions construisent l'ambiguïté au lieu de la réduire.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Fabien Martinand

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