De la fin des temps. Espérance et histoire

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 192 pages
Poids : 300 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 979-10-90819-11-5
EAN : 9791090819115

De la fin des temps

de

chez Ad Solem

Collection(s) : Josef Pieper

Paru le | Broché 192 pages

Public motivé

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traduit de l'allemand par Jean Granier, avec la collaboration de Anne-Sophie Gache


Quatrième de couverture

L'attitude du chrétien face à l'histoire est double. D'un côté il doit se préparer à la « fin des temps », c'est-à-dire à l'avènement de l'Antichrist ; de l'autre, et en dépit des circonstances dramatiques qui entoureront cet avènement, il ne doit pas séparer « espérance et histoire ». Pour Josef Pieper, ce paradoxe constitue l'éthos authentique du christianisme. Pourquoi faut-il aimer le monde et son histoire ? Parce que l'Antichrist est aussi l'ennemi de la création. C'est pourquoi l'annonce de l'Évangile s'accompagne de la défense de la dignité de l'homme. La « terre nouvelle » attendue veut dire que rien ne sera perdu de ce qu'il y a de bon dans l'histoire. Platon rêvait d'un festin métaphysique auquel participe l'âme comme commensal des dieux, hors de l'histoire. Le chrétien y communie déjà. Non pas dans un « arrière-monde », mais dans la communion eucharistique. Dans cette perspective, les réalisations sécularisées de cette aspiration à une commensalité universelle (« démocratie », « règne de la liberté », « société sans classe ») signalent toujours un lien implicite avec l'espérance chrétienne. Mais ce désir peut être dévoyé et devenir le creuset de la société totalitaire de l'Antichrist. Si l'activité du chrétien dans la cité veut être dotée d'une vraie fécondité, elle doit sourdre d'une veille intérieure.

Biographie

Josef Pieper (1904-1997) a consacré sa vie à la recherche de la vérité par l'exercice de la philosophie. Il fut en Allemagne l'un des grands connaisseurs de Platon, Aristote et saint Thomas d'Aquin. Opposant au régime nazi et réduit au silence, ce n'est qu'après la guerre qu'il trouva une consécration universitaire. On lui doit plus de soixante ouvrages, remarquables par leur concision. Une belle filiation philosophique relie Romano Guardini, inspirateur de Josef Pieper, à Benoît XVI, qui a reconnu en Pieper un maître en philosophie.

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