Rayon Histoire universelle
De la nécessité d'adopter l'esclavage en France : comme moyen de prospérité pour nos colonies, comme punition pour les coupables, comme ressource en faveur des indigens : texte anonyme de 1797

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 172 pages
Poids : 235 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 978-2-227-47704-9
EAN : 9782227477049

De la nécessité d'adopter l'esclavage en France

comme moyen de prospérité pour nos colonies, comme punition pour les coupables, comme ressource en faveur des indigens
texte anonyme de 1797

Chez Bayard

Paru le
Broché 172 pages

Quatrième de couverture

L'histoire de l'esclavage a récemment ressurgi dans le débat contemporain, rompant ainsi de manière violente le silence dans lequel elle avait été maintenue. L'universalisme républicain a été largement secoué par l'exclusion ressentie par les descendants des anciens esclaves.

C'est dans ce contexte que Myriam Cottias et Arlette Farge découvrirent ce document, inédit et troublant. Dans la France d'après la Révolution, ce texte, daté de 1797, prône le rétablissement de l'esclavage comme remède à l'indigence et à la délinquance. Il témoigne de l'idée, dont on retrouve trace tout au long du siècle, que l'esclavage pourrait faire le « bonheur » du petit peuple miséreux et résoudre le problème social de la pauvreté.

Ce document n'est pas seulement choquant et gênant, il jette une lumière nouvelle sur toute l'histoire de la domination et vient interroger nos représentations actuelles.

« L'Occident doit déconstruire ces équivalences, comme il doit traquer l'idée, toujours présente, que les dominants sont, par nature, les maîtres de l'échiquier mondial car eux seuls savent ce qu'est la " vraie liberté ". » (M. Cottias et A. Farge)

Biographie

Myriam Cottias est historienne du fait colonial au CNRS, à l'université des Antilles Guyane et à l'EHESS. Elle dirige le Centre international de recherche sur les esclavages : acteurs, systèmes, représentations, au CNRS.

Arlette Farge est historienne, spécialiste du peuple au XVIIIe siècle. Elle est directrice de recherche au CNRS et enseigne à l'EHESS.

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