De la parole aux actes

De grands dirigeants d'entreprise démontrent que la mondialisation peut fonctionner pour tous

Les anxiétés planétaires relatives à la mondialisation, à la pauvreté et au changement climatique grandissent. Qu'en pense le milieu international des affaires? Fait-il obstacle au changement ou en est-il le moteur?

Dans cet ouvrage sans précédent, Stephan Schmidheiny - auteur du formidable livre Changing Course (Changer de cap) - s'est joint à d'autres membres engagés du WBCSD, comme Chad Holliday et Philip Watts pour argumenter de l'intérêt capital de la prise en compte du développement durable dans la stratégie d'une entreprise.

«Changing Course était le message du livre publié par Stephan Schmidheiny pour le Sommet de la Terre de 1992. Dix ans plus tard, Stephan Schmidheiny, Chad Holliday et Philip Watts apportent la preuve qu'un certain nombre d'entreprises pionnières sont passées "de la parole aux actes". J'espère que les exemples concrets présentés dans cet ouvrage seront les catalyseurs du changement de cap que doivent opérer des millions d'entreprises qui ont fonctionné jusqu'à présent selon un modèle traditionnel de conduite des affaires. J'espère aussi que cette publication encouragera les chefs d'entreprise à travailler avec les pouvoirs publics pour forger les cadres réglementaires et économiques qui permettront aux forces du marché d'impulser une économie du cycle de vie et un monde plus équitable. Félicitations pour cette initiative d'envergure.»

Dr Klaus Töpfer, directeur exécutif, Programme des Nations unies pour l'environnement.

«Cet ouvrage nous démontre que les entreprises les plus performantes seront celles qui parviendront à prendre en compte le développement durable en apprenant du merveilleux mécanisme de la nature et du pouvoir de la vie - la sagesse de la Nature - et en innovant en conséquence.»

Dr Schoichiro Toyoda, président honoraire, membre du conseil d'administration de Toyota Motor Company.

«À l'heure de la mondialisation, le commerce, mais également l'information et la société civile sont globaux. Dans De la parole aux actes (Walking the Talk), des chefs d'entreprise avant-gardistes prouvent indéniablement que, dans ce nouveau contexte, le droit d'opérer d'une entreprise dépend de stratégies mettant en oeuvre de larges valeurs sociétales: protéger l'environnement, respecter les droits de l'homme, promouvoir un développement répondant aux besoins des êtres humains, partager les informations, accepter la transparence et la participation de la société civile.»

Jonathan Lash, président, Institut des ressources mondiales (WRI).

«Dix ans après Rio, nous sommes à la veille du prochain Sommet mondial pour le développement durable cette dernière décennie à Johannesburg. Le secteur des entreprises a bien avancé. Il y a dix ans, le programme suggérait de "changer de cap" et portait sur "l'éco-efficience" et "les défaillances du marché". Aujourd'hui, on parle de "croissance durable", de "bas de la pyramide" et de passer "de la parole aux actes". Dans dix ans, lorsque nous regarderons en arrière, nous serons étonnés de voir à quel point les entreprises ont fait progresser le développement durable.»

Professeur Stuart Hart, directeur, Center for Sustainable Enterprise, Kenan-Flagler Business School, université de Caroline du Nord.

«Pour moi, la naissance du Conseil mondial des entreprises pour le développement durable (WBCSD) a été l'un des résultats primordiaux, non officiels, du Sommet de Rio de 1992. Elle signalait le début d'une période où l'on comprenait enfin que les pouvoirs publics ne pouvaient atteindre seuls le développement durable et où s'envolaient les préjugés voulant que les entreprises ne pensent qu'au profit et les ONG qu'à l'éthique et au volontarisme. De la parole aux actes montre que nous sommes tous embarqués sur le même bateau planétaire.»

Dr Claude Martin, directeur général, WWF International.

Un ouvrage de référence du world business council for sustainable development (WBCSD) - conseil mondial des entreprises pour le développement durable.

Pour la première fois, de grands industriels confirment que les pratiques de développement durable sont bénéfiques à la conduite des affaires et que résoudre les problèmes d'environnement et de société est essentiel pour la croissance économique. S'appuyant sur une multitude d'études de cas inédits et d'interviews de chefs d'entreprise opérant dans le monde entier, De la parole aux actes démontre clairement que les avant-gardistes qui ont mis en oeuvre des initiatives environnementales et sociales avancées en tirent de multiples avantages pour leur entreprise et contribuent ainsi à la préservation de la planète. Cet ouvrage prouve sans conteste que le temps de la rhétorique est révolu. Les temps ont changé: on ne peut plus gérer une entreprise comme avant.

De la parole aux actes démontre qu'un partenariat mondial - entre les gouvernements, les entreprises et la société civile - est essentiel si l'on veut que l'élan actuel vers la mondialisation offre des opportunités à tous, en particulier aux plus défavorisés. Il convient d'adopter des modes de développement bien plus éco-efficients et socialement équitables pour que les nations les plus pauvres puissent relever leur niveau de vie. Pour atteindre ces objectifs, il faut mobiliser les marchés en faveur du développement durable, en se servant du levier de l'innovation et des marchés internationaux pour que tous en profitent. Les entreprises ne peuvent réussir dans des sociétés défaillantes.

Petites, moyennes ou grandes, les entreprises doivent innover et changer pour relever les défis sociaux et environnementaux des années à venir. De la parole aux actes fournit un large spectre de scénarios éprouvés et une véritable inspiration aux entreprises qui souhaitent relever le vrai défi d'aujourd'hui: construire une économie mondiale qui fonctionne pour tous les citoyens de la planète.