Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 132 pages
Poids : 276 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-8321-0455-2
EAN : 9782832104552
De la Suisse pendant la guerre
son image et le rôle de celle-ci dans l'affaire des fonds en déshérence
Quatrième de couverture
C'est un film de 1945 qui a projeté dans le monde entier la première image de la Suisse pendant la dernière guerre mondiale. Cette image était entièrement positive et elle a fait quasiment l'unanimité à l'époque. Puis, un virage s'est amorcé, qui a fini par atteindre 180 degrés. Des intellectuels comme Max Frisch, Walter Diggelmann et Alfred Häsler ont été à l'avant-garde de ces révisions négatives, suivis par une cohorte d'historiens et de publicistes. Les différents rapports de la Commission Bergier publiés au tournant du siècle sont bien sûr venus couronner le tout.
Ces révisions ne tiennent simplement pas la route. Que ce soit dans la question des réfugiés, dans celle du rôle de la Suisse pendant le conflit ou dans d'autres encore comme les opérations sur or de la BNS, un examen rigoureux et sans préjugés des faits historiques, ajouté aux résultats de nouvelles investigations, débouche sur une évaluation qui rejoint la première vision de la Suisse pendant la guerre. Il y a bien quelques ombres au tableau, mais d'importance secondaire.
L'image historiquement négative de la Suisse qui a dominé dès les années 1960 a joué un grand rôle en 1996-1998 dans l'affaire des fonds en déshérence. Prise sous la loupe, cette affaire se révèle avoir été une pure entreprise de chantage et un racket sans précédent qu'on sache - un chantage et un racket qui ont réussi. Ce qui n'aurait pas été le cas si tant de cerveaux suisses n'avaient pas été lavés par les vues et menées d'un petit groupe d'intellectuels et d'historiens aliénés, appuyés par une fraction de la classe politico-médiatique.