De Paris et d'ailleurs

Il n'est pas facile d'identifier au premier coup d'oeil l'élément caractérisant qui unifie, en une série construite et close, les photographies de Michel Paoli : leur sujet, leur cachet, leur tonalité chromatique, ou les angles, les cadrages. Ce n'est qu'après les avoir observées attentivement l'une après l'autre et les avoir parcourues toutes plusieurs fois que l'on saisit un fait surprenant : cet élément caractérisant existe bel et bien dans les photos, mais il leur est extérieur, il est éloigné des images mais proche de celui qui les regarde, peut-être même dans les yeux de ce dernier.

At first glance, it is no easy task to determine what binds the photographs of Michel Paoli into a complete series, whether that link is their subject, tone, angle or framing. Only after having looked at them closely one by one and viewed them as a whole several times do we grasp a surprising fact : the link does exist in the photographs, but it is outside of them, far from the images but up close to the viewer, or perhaps in the their eyes.

Non è a prima vista facile individuare il tratto che unifica, in una serie compiuta, le fotografie di Michel Paoli. Per soggetto o timbro o tono coloristico, per taglio o inquadratura. Solo dopo averle guardate attentamente una per una e scorse tutte insieme più volte, si coglie un fatto sorprendente : e cioè che quel tratto nelle fotografie esiste, sì, ma è esterno a esse, lontano dalle immagini ma assai vicino a chi le guarda, o forse nei suoi stessi occhi.