De secretis naturae sive De quinta essentia. De mineralibus

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 183 pages
Poids : 420 g
Dimensions : 13cm X 19cm
Date de parution :
EAN : 9782845780347

De mineralibus

de

chez Manucius

Collection(s) : Bibliothèque interuniversitaire de médecine

Paru le | Broché 183 pages

Public motivé

29.20 Indisponible

Quatrième de couverture

Sous le nom de Raymond Lulle (1235-1315), un vaste corpus de textes apocryphes alchimiques se constitua à partir du XIVe siècle et ne cessa de se développer jusqu'au XVIIe, voire au XVIIIe siècle. Lulle lui-même n'avait que mépris pour l'alchimie; son attitude paraît même s'être encore durcie à l'encontre de cette science au fil des ans. Mais dans le sillage de son prodigieux succès en tant que philosophe, des lullistes anonymes se mirent à composer sous son nom un nombre croissant de traités d'alchimie, dont le premier, sans doute, et l'un des plus célèbres, fut le Testamentum.

C'est à partir de ce traité qu'allait se constituer, dans la seconde moitié du XIVe siècle, un autre texte majeur de la mouvance pseudo-lullienne, le De secretis naturae seu de quinta essentia.

Le De mineralibus d'Albert le Grand (1206-1280) est le maître-livre de la minéralogie médiévale, qui contient nombre de développements sur l'alchimie et cite notamment la célèbre Table d'émeraude. Avant de faire couple avec le De secretis naturae pseudo-lullien, l'ouvrage d'Albert avait déjà connu six autres éditions; il demeure l'un des témoins majeurs de l'alchimie latine du Moyen Age.