Rayon Afrique centrale et de l'Est
Déportés politiques au bagne de Ndjolé (Gabon), 1898-1913 : l'Almamy Samory Touré, Cheikh Amadou, Bamba Mbacké, Dossou Idéou, Aja Kpoyizoun, et les autres

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 233 pages
Poids : 302 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-343-00516-4
EAN : 9782343005164

Déportés politiques au bagne de Ndjolé (Gabon), 1898-1913

l'Almamy Samory Touré, Cheikh Amadou, Bamba Mbacké, Dossou Idéou, Aja Kpoyizoun, et les autres


Collection(s) | Etudes africaines
Paru le
Broché 233 pages
préface Dominique Ngoïe-Ngalla
Public motivé

Quatrième de couverture

Au départ furent les galères. Elles accueillaient des prisonniers, non pas de droit commun, mais ceux qui étaient considérés comme dangereux du fait de leurs délits.

Puis ce furent les bagnes. Ils furent implantés en métropole, avant d'être étendus aux Territoires et Départements d'outre-mer (DOM-TOM), Guyane, Nouvelle Calédonie.

Enfin, il y eut les bagnes coloniaux. La décision de les instituer fut prise par Napoléon III le 30 mai 1854. Un autre texte suivit : un décret du 1er décembre 1887. L'Afrique occidentale française (AOF) et l'Afrique équatoriale française (AEF) furent sommées de les abriter. Il en fut ainsi de Libreville, en 1887, mais aussi de Ndjolé, en 1898, une quinzaine d'années après le passage de Pierre Savorgnan de Brazza. L'espace choisi fut une île ; d'où son nom d'île-prison. Y séjournèrent, entre autres, l'Almamy Samory Touré, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, Dossou Idéou, Aja Kpoyizoun. Les habitants de Ndjolé les appelaient les Danhoméens (Danxoméens). Certains s'en sortaient, après avoir purgé leur peine ou après avoir été graciés, d'autres passaient de vie à trépas soit sur place, soit sur le chemin du retour.

Cet ouvrage permet donc d'examiner la question de la déportation politique à l'époque coloniale, et de la voir sous le prisme d'une ville gabonaise, placée au coeur du dispositif sécuritaire français, puissance tutélaire et maîtresse d'un Empire. En même temps, il offre l'occasion de revisiter un pan de la politique que la France avait initiée en direction de son pré carré, au XIXe et XXe siècles.

Biographie

Hugues Mouckaga est professeur titulaire (CAMES) en histoire ancienne à l'UOB (Université Omar Bongo, Libreville, Gabon). Il est membre de la Société française d'études épigraphiques sur Rome et le monde romain (SFER Paris I, Paris IV-Sorbonne) et de l'Association des historiens africains (AHA). Il est également coordonnateur de la formation doctorale «Histoire et Civilisations» de l'Université Marien Ngouabi, UMNG, de Brazzaville (Congo). Il dirige le Centre de recherche et d'études en histoire et archéologie de l'UOB (CREHA-UOB) et est l'auteur de nombreux articles et ouvrages, essentiellement sur la Rome ancienne.

Avis des lecteurs

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