Rayon Manga-Manhwa
Dernière chance pour trouver Duke

Fiche technique

Format : Broché sous jaquette
Nb de pages : 220 pages
Poids : 312 g
Dimensions : 16cm X 21cm
ISBN : 978-2-35799-239-9
EAN : 9782357992399

Dernière chance pour trouver Duke


Paru le
Broché sous jaquette 220 pages
traduction & édition Romain Galand

Quatrième de couverture

L'entomologiste N° 063 a une dernière chance pour trouver « Duke », un criquet qui produit un son de piano jazz lorsqu'il frotte ses pattes l'une contre l'autre. S'il ne le trouve pas, l'institut d'Études des Créatures Extraordinaires cessera de financer ses recherches. Le succès de l'un de ses collègues scientifiques ainsi que ses propres doutes pèsent sur les épaules de 063 lorsqu'il prépare son voyage dans les montagnes où Duke a été vu pour la dernière fois...

Comment as-tu appris à dessiner ?

J'ai commencé à dessiner quand j'étais enfant. Comme beaucoup de petits garçons chinois à cette époque, j'ai essayé d'imiter tous les mangas classiques que je lisais. Dragon Bail, Slam Dunk, Clamp, etc. Quand j'étais au lycée, mon père m'enseignait le dessin au croquis et je m'entraînais tous les jours. Je dessinais mes parents qui regardaient la télé. Je n'ai pas fait d'école d'art donc j'essayais juste de faire des mangas par moi-même. Je suis venu en France après avoir été diplômé d'une université de Beijing. J'ai fait les Gobelins, une école de communication visuelle et d'arts où j'ai étudié l'animation. Je me suis amélioré en dessin, et en France, j'ai vu plus de choses qui m'ont inspirées. Je me suis encore plus entraîné, et j'essaye toujours de trouver mon style.

As-tu une méthode de dessin favorite ?

J'ai l'habitude du dessin traditionnel, et j'aime expérimenter différents outils. La plupart du matériel que j'utilise sont des stylos à encre, des crayons, du fusain et des marqueurs. J'utilise aussi beaucoup Photoshop, mais c'est surtout pour le travail.

Est-ce que tu as des astuces pour le dessin ?

En réalité, je n'ai pas d'astuce pour bien dessiner. Être patient, peut-être ? Dans ce roman graphique, tout a été dessiné au crayon, alors j'ai passé beaucoup de temps sur chaque planche, pour rendre les images aussi riches que possible. En général, je fais le storyboard pour toutes les pages, pour proposer une meilleure composition, et ensuite j'agrandis les cases crayonnées en les passant au format A4 et j'utilise une table lumineuse pour les redessiner.

Salut, Shang ! Peux-tu nous parler un peu de toi ? Je suis réalisateur dans l'animation spécialisé dans les décors et auteur illustrateur de bande dessinée. Je suis aussi le co-fondateur du magazine Papayep avec ma femme, Chenghua. Entre deux numéros, on a créé des jeux de société, des chapeaux faits-main, des t-shirts en soie imprimés et des fanzines. On a récemment ouvert le studio Papayep pour réaliser nos propres projets d'animation. Je suis originaire de Chine et j'aime beaucoup lire et regarder des films. Je joue aussi de la guitare et il m'arrive de composer mes propres morceaux. J'adore collectionner les pierres, les guides de voyage et les cartes. Je suis curieux d'à peu près tout.

Y-a-t-il quelque-chose en particulier qui t'inspire pour faire de la BD ?

Les choses que je découvre chaque jour ! Sur la route, sur internet. Je trouve aussi de l'inspiration dans les vieux films. A l'origine, j'ai fait Dernière Chance pour trouver Duke pour Papayep. Ma femme et moi avons fait trois ou quatre BD pour chaque volume. L'idée de cette histoire m'est en partie venue de M Train de Patti Smith, où elle parle de son voyage pour assister à une réunion du Continental Drift Club, une obscure petite société secrète. Je voulais créer une association où des universitaires silencieux et pressés côtoient des professeurs mystérieux dans un endroit semblable à un cabinet de curiosités. C'est comme ça qu'est naît l'institut IECE, et que l'indésirable chercheur N° 063 a vu le jour.

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