Des coches

Dans ce chapitre 6 du livre III des Essais, Montaigne traite de son mal de coche ou de voiture et du sentiment de révolte que suscite en lui la destruction du Nouveau Monde par les conquérants espagnols, en particulier la chute des empires aztèque et inca au Mexique et au Pérou. S'ouvrant sur le malaise du corps en mouvement, et passant par l'évocation des jeux du cirque à Rome, tout à la fois splendides et vains, cette réflexion prolonge celle du chapitre « des Cannibales » touchant des peuples nus et prétendument barbares, et s'achève par le réquisitoire contre des Européens incapables de conquérir avec humanité. Le constat pessimiste sur le déclin d'un monde, que l'Europe a précipité, aboutit à un invincible écœurement.