Rayon Autres textes littéraires
Des pierres de Carnac et de l'archéologie celtique. Lettre au conseil municipal de Rouen

Fiche technique

Format : Cartonné
Nb de pages : 54 pages
Poids : 149 g
Dimensions : 15cm X 21cm
EAN : 9782914453110

Des pierres de Carnac et de l'archéologie celtique


Collection(s) | Tapage
Paru le
Cartonné 54 pages

Quatrième de couverture

«Nous comprîmes donc parfaitement l'ironie de ces granits qui, depuis les Druides, rient dans leurs barbes de lichens verts à voir tous les imbéciles qui viennent les visiter. Il y a des gens qui ont passé leur vie à chercher à quoi elles servaient et n'admirez-vous pas d'ailleurs cette éternelle préoccupation du bipède sans plumes de vouloir trouver à chaque chose une utilité quelconque ?»

En 1847, Flaubert et Ducamp parcoururent, sac au dos, la Bretagne. Cette équipée leur inspira un récit trop irrévérencieux pour être publié. Seul ce petit chef-d'œuvre d'érudition moqueuse parut dans l'Artiste. Flaubert y brocarde les délires des demi-savants «exercités» par le lieu et s'insurge contre l'utilitarisme forcené de son siècle.

«A cause de ce mépris pour l'intelligence, vous croyez pleins de bons sens, positifs, pratiques ! mais on est véritablement pratique qu'à la condition d'être un peu plus... Vous ne jouiriez pas de tous les bienfaits de l'industrie si vos pères du XVIIIe siècle n'avaient eu pour idéal que l'utilité matérielle. (...) Tout votre effort intellectuel consiste à trembler devant l'avenir.»

En 1872, le conseil municipal de Rouen rejeta l'offre de Flaubert pour faire édifier un buste à la mémoire de son ami Louis Bouilhet, poète et dramaturge. Flaubert, quinquagénaire mais avec toute sa crinière, s'emporta contre «la démagogie hideuse et la bourgeoisie stupide» dans une lettre fameuse, féroce mais pleine de cœur.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Gustave Flaubert

Bouvard et Pécuchet

Madame Bovary

Madame Bovary

Trois contes

Madame Bovary : moeurs de province

An tjè san ganm

L'éducation sentimentale

Salammbô : l'intégrale

La Terre a des limites, mais la bêtise humaine est infinie : correspondance

Madame Bovary