Des traces dispersées

Sans craindre (apparemment) leurs plaies, nous mendions toujours nos traces comme des faveurs de ce que nous fûmes et du monde visible.

«Trouver le lieu» ? Oui, mais sous quel soleil ? En quelle terre ou quelle mer ? De la Tunisie à la Thaïlande, de Malte à la Corse (pleine mer mienne jusqu'au sang) jusqu'en Provence (mon terroir), l'espace au voyage s'offre... S'y impriment des traces vives (jusqu'en Écriture) qui nous attendent désormais, là-bas ...

Répétons-le avec Danièle Sallenave : «En voyage... on est toujours au centre». C'est-à-dire au coeur battant de notre seul et unique monde, à l'évidence mystérieux, sans cesse désirable.