Rayon Femmes
Désindustrialisation et précarisation au féminin en France et en Italie

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 238 pages
Poids : 373 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-343-14669-0
EAN : 9782343146690

Désindustrialisation et précarisation au féminin en France et en Italie


Collection(s) | Logiques sociales
Paru le
Broché 238 pages
préface de Sonia Dayan-Herzbrun
Professionnels

Quatrième de couverture

Désindustrialisation et précarisation au féminin en France et en Italie

Au moment de son décès prématuré, Elisabetta Pernigotti travaillait à la publication d'un ouvrage issu d'une thèse soutenue quelques années plus tôt. C'est ce manuscrit que nous avons repris.

Ce livre montre comment des mutations économiques, liées à la forme actuelle prise par le capitalisme, ont détruit le tissu industriel de régions entières, ici le Piémont italien et la Basse-Normandie, transformant le vécu des populations. Si elle touche les hommes et les femmes, la précarisation n'atteint pas ces dernières de la même façon. La division du travail entre hommes et femmes est aussi division de l'absence de travail.

Les femmes de milieux ruraux dont l'auteure raconte l'histoire, dont elle restitue la voix, à qui elle donne un visage, sont des invisibles parmi les invisibles. Ce ne sont pas des agricultrices. Ce ne sont pas des migrantes et elles sont dotées d'une vie sociale relativement stable. Mais elles ont subi et subissent encore les conséquences d'une violence économique extrême, dont les politiques n'ont pas été capables de les protéger.

On voit comment la domination économique s'entremêle à la domination de genre, et comment le privé et l'intime se nouent au social et au politique. La précarisation des femmes ne peut se comprendre si on ne la réfère pas au genre, comme assignation au féminin mais aussi comme forme des rapports entre les hommes et les femmes, souvent inculqués dans la violence et la souffrance, et cela dès l'enfance.

Biographie

Elisabetta Pernigotti (1973-2013), sociologue féministe, chercheuse et enseignante, a travaillé en France, en Italie et au Québec. Elle était chercheuse associée au GTM (CRESPPA-CNRS), à l'UQAM/ARUC (Québec) et au NIEM (Brésil).
Spécialiste des questions de genre et de politiques sociales, elle a travaillé plus particulièrement sur la précarisation des femmes, le care, le vieillissement au travail, la migration en situation de monoparentalité.

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