Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 173 pages
Poids : 234 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-02-150758-4
EAN : 9782021507584
Deux secondes d'air qui brûle
Les libraires en parlent
une toute jeune voix qui dit les violences policières, qui plante le décor loin des clichés, qui s'empare de la langue avec une vigueur et une inventivité décisives. à ne manquer sous aucun prétexte!
Cher Gérald Darmanin,
Je vous conseille vivement la lecture de ce livre. Vous ne parviendrez certainement pas à vous laisser emporter par la plume affûtée, poétique et sagace de l'autrice mais peut-être cesserez-vous de dire -entre deux discours que vous jalouserait Marine Le Pen- que vous vous étouffez lorsque vous entendez parler de violences policières.
Chère Diaty Diallo,
Merci pour ce texte ardent. Ni oubli, ni pardon.
Théodore
Le style de Diaty Diallo claque. Il y a des claquements et des silences. Une vraie force poétique et l'éclosion d'un grand talent littéraire.
Parolière de rap et férue d'écriture on sent qu'elle a déjà beaucoup malaxé les mots et appris à surprendre pour n'être jamais là où on l'attend.
Une banlieue, un soir d'été. Une fête, un moment d'insouciance et puis le drame : une énième arrestation qui tourne mal et un jeune qui meurt tué par la police. La révolte gronde, la tristesse envahit les coeurs.
Voici un premier roman surprenant où l'autrice prend totalement à contrepied les attentes du lecteur et se joue de tous les clichés attachés à la "banlieue". Dans un style vif, inventif et extrêmement musical, Diaty Diallo nous offre un roman puissant sur la beauté de la solidarité et la force d'une insoumission poétique.
Quatrième de couverture
Deux secondes d'air qui brûle
Entre Paname et sa banlieue : un quartier, un parking, une friche, des toits, une dalle. Des coffres de voitures, chaises de camping, selles de motocross et rebords de fenêtres, pour se poser et observer le monde en train de se faire et de se défaire. Une pyramide, comme point de repère, au beau milieu de tout ça.
Astor, Chérif, Issa, Demba, Nil et les autres se connaissent depuis toujours et partagent tout, petites aventures comme grands barbecues, en passant par le harcèlement policier qu'ils subissent quotidiennement.
Un soir d'été, en marge d'une énième interpellation, l'un d'entre eux se fait abattre. Une goutte, un océan, de trop. Le soulèvement se prépare, méthodique, inattendu. Collectif.